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Sunday, August 31, 2014

UZINAMO RÉTRO : JE MOURRAI

Cette semaine, mon klin d'oeil back to the future me ramène en novembre 2013, alors qu'Alfred Balcon vous propose une proze sombre et décadente.

Que l'inspiration soit avec vous...

C'est par ici.

Karnet 15 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

Killing an Arab - The Cure

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Saturday, August 30, 2014

MY DISK OF ZE WEEK! : ANTICHRIST SUPERSTAR * (6)



Antichrist Superstar
Marilyn Manson
Nothing/Interscope
par Marc LAJAMBE
Qui est Marilyn Manson? Une marque de vêtements? Un duo humoristique? Un insecticide? Aucune de ses réponses. Tout simplement un musicien underground illuminé fervent de bruits, de sexe et de sang qui décida en 1992, afin de se démarquer de la masse, de changer son nom pour Marilyn Manson. La combinaison de cette actrice américaine et du plus célèbre des tueurs en série a eu pour effet d’attirer l’attention quant à la dualité qui existe à l’intérieur du système des célébrités américaines. Avec Antichrist Superstar, son troisième album (les deux précédents étant Smells Like Children et Portrait of an American Family), cet écrivain-journaliste-poète a su créer un univers tout à fait déroutant qui se démarque de la tradition imposée par le genre. Son plus récent effort musical se veut un croisement entre la musique industrielle de Trent Reznor (le cerveau derrière Nine Inch Nails) et son propre style Glam qui caractérise si bien les deux albums précédents. Dès les premières notes, Antichrist Superstar sonne comme une tonne de briques tombée tout droit du dernier étage de l’Empire State Building. Les thèmes exploités par ce croque-mitaine sont comme à l’habitude la violence, le côté obscur de l'homme, la mort, la perversité de la chair, etc.
Les meilleurs moments de l’album: The Beautiful People, Cryptorchid, Deformography et The Reflecting God. Marilyn Manson est un artiste à surveiller. Génie ou psychopathe? Brebis de Dieu s’abstenir!

* Texte paru originalement dans LE QUARTIER LIBRE, VOLUME 4, NUMÉRO 6
(29 octobre 1996)

Karnet 14 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :


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Friday, August 29, 2014

Zen Station #57

“If you don't have time to read, you don't have the time (or the tools) to write. Simple as that.”
― Stephen King

Karnet 13 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

Freedom of Choice - Devo

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Thursday, August 28, 2014

Station 2 Station : bébé boit/enfant tue - vu et lu, la dualité de la vie s'expoze à nos yeux (12)

Ligne Orange. Quelle station de métro? Who cares!

1

vu : assis au même banc deux jours de suite. Il y a la même gomme collée sur le mur en face de moi, signe que le ménage est pris aussi au sérieux que les nizs-de-poule dans cette foutue ville...

À deux pouces de moi est assize une ado aux cheveux rouges, aux jeans décontabarnouchés et au regard fuck-la-vie. Entre ses mains, Aliss de Senécal.

À ma gauche, une maman, habillée d'une salopette de jeans ainsi que d'un sourire rayonnant, se tient debout, son dos sur la porte qui sépare les deux trains. Dans un sac à dos frontal, un bébé qui dort. Quelque secondes plus tard, ce dernier se réveille en pleurant. A-t-il eu peur? Non, c'est tout simplement des pleurs de faim. Et hop, en moins de deux, la mère, tasse la bretelle de son survêtement, va chercher son sein, chargé comme un pistolet à lait et bam, insère le mamelon dans la bouche du petit affamé. Une seconde plus tard, plus rien. Le silence du réconfort : bar laitier sous-terrain...

2

lu : plusieurs heures plus tard, disons assez pour que le calendrier ait tourné sa page, même endroit, même heure, même lieu. Seuls les personnages changent. À trois pouces de moi, un type à la barbe plus longue que la durée de vie d'une batterie achetée au dollorama lit attentivement, passionnément sa Bible.

À ma droite, une grassette aux lunettes aussi sales que les toilettes d'un aéroport scan furtivement les nouvelles du jour dans la feuille de choux matinale. Au bas d'une page quelquonque, on y raconte qu'une fillette de 9 ans a accidentellement tué son prof de tir en servant malhabillement d'un Uzi, un fusil mitrailleur... What the fuck? Mais quels parents dingues permettent à leurs enfants de prendre des cours de tirs à cet âge-là... Ou à n'importe quelle âge. Only in the fucking USA! Métro arrive à destination. Je débarque. La vie est un drôle de pistolet... Et nous sommes les munitions de son triste destin.

Karnet 12 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

William Burroughs shooting session. Video by Andrea Di Castro. Lawrence, Kansas,1995.

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Wednesday, August 27, 2014

Zen Station #56

Il est fortement suggéré de manger et d'aller au lit étant calme afin que la nourriture ainsi que le sommeil soient des plus réparateurs et nourrissants.

Karnet 11 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

Kaleidoscope - DJ Food

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Tuesday, August 26, 2014

MY DISK OF ZE WEEK! : SOMETHING ELSE FOR EVERYBODY (5)

Devo n'a plus besoin de présentation. Bien plus qu'un simple band, c'est un concept en soi et chaque album est une véritable xplozion d'idées, une célébration de cet état d'âme punk, anti-conformiste et assez fucking loufuck merci.

En juin 2010, Devo offrait à ses fans son premier album en 20 ans : Something For Everybody. Une palette de chansons modernes, sans  pour autant venir à l'encontre de l'ADN qui forgé cette joyeuse bande de fous/savants musicaux au début des années 70.

Parfait petit compagnon de SFE, Something Else for Everybody est une collection de raretés, démos et refus qui ont été mis au rancart par le focus group qui a décidé des tracks qui allaient voir le jour sur Something For Everybody.

Il y a de véritables petits bijoux sur cet album. Oui, on retrouve la recette qui a fait le succès de SFE, mais les gars de Devo sont allés creusés encore plus loin dans leurs archives de sons pour aller (re)trouver des sonorités qui nous ramènent à l'époque ô combien jouissive de Q: Are We Not Men? A: We Are Devo!, Duty Now for the Future et Hardcore Devo. Cette période riche en expérimentation des gars d'Ohio est en pleine effervescence, puisque Devo est présentement en train de faire une tournée de spectacles par le biais de laquelle elle est joue LIVE les chansons de l'époque de Hardcore Devo, Vol. 1 et 2.

En écoutant les 11 tracks de SEFE, on se demande pourquoi Monsterman,
On the inside, Think Fast et Raise Your Hands ne se sont pas frayées un chemin sur le 9e album studio de
D-E-V-O.

Fresh, comme le chante si bien la bande de Mothersbaugh, les pièces de cette collection devraient se retrouver dans les discographies de tous les fans du groupe...

Karnet 10 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

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Monday, August 25, 2014

GAP (Galerie d'art de Purla) : POST-IT ORGY #1 / oeuvre #5

ils se juxtaposent, s'entremêlent, se saute-moutonnent, s'empilent, se mutilent, se kopulent...


Karnet 9 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

She's lost control - Joy Division

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Sunday, August 24, 2014

Zen Station #55

Carte de fête cette année signée par les enfants et épouse. Formidable et merci :

Il y des millions de fleurs dans le monde. Il y a des centaines de poissons dans l'océan. Il y a 9 milliards de personnes dans le monde. Mais, j'ai juste 1 père, 1 père formidable, et c'est assez.

Karnet 8 / BOT 2014.2

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One - U2

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SONGS OF CHAOS : TRAME SONORE D'UN ROMAN EN CHANTIER

Les idées se bousculent dans ma tête au moment d'écrire ces lignes ce soir. Euforie muzikale et mentale. Même si mon roman, #CHAOS, n'est pas super avancé sur papier, il l'est dans ma tête entoucas. Et j'écris comme je le vois, dans ma tête, cela dit un peu à la manière d'un film (disons Seven, avec sa caméra folle qui bouge dans tous les sens...). Et avec ces images viennent automatiquement des sons, de la muzik. Une trame sonore. J'ai toujours de la muzik dans ma tête, soit mes propres compositions ou encore celles des autres.

Comme je l'écrivais hier, mon roman #CHAOS se voudra un projet multimédia : mots / images / sons. Du point de vue muzikal, j'imagine constamment dans ma tête des tableaux muzikaux (sorte de trame sonore) pour accompagner ce roman. Il ne me manque plus que l’équipement, le temps ainsi que l’expertise pour concrétiser le tout.

Côté sonore, je vois le tout comme un kroizement hybride sonik entre les trames sonores de Fight ClubSocial NetworkJaws et Psycho, ainsi que les albums Ghost (NIN) et Hotel 2/Destroyed (ambient) de Moby. Voici une liste préliminaire de ce qui se trame dans ma boîte à beats mentale et ce, pour accompagner les mots décadents qui prennent vie à l'écran, sur la feuille, au plus profond de VOS entrailles ...

1-ENTRÉE EN MATIÈRE
2-PURLA MOTEL
3-NATURE MORTE
4-LULLABIES FOR LITTLE MONSTERZ
5-ANGELIK/DIABOLIK
6-LUCIFER 3D
7-CHURCH BELLS
8-LIFE WITH PIGGY
9-3:00 A.M.
10-SOUS L’EMPRIZE DE LA MÉDUSE
11-HEARTLESS
12-NIGHT @ THE CHEMICAL LOUNGE
13-MY NAME IS ALFRED
14-POCKETFULL OF GORE
15-KARNIVORE
16-LA CHATTE ROUGE
17-PURPLE ROOM
18-SLAVES AND VOICES
19-RADIO PURLA
20-DANSE MAKABRE
21-EXIT

Karnet 7 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

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Saturday, August 23, 2014

UZINAMO RÉTRO : NIN Tension 2013 Tour

Chaque vendredi, je vous présente dorénanvant un karnet passé qui est en lien avec l'actualité de ma vie présente aujourd'hui de mon quotidien courant (are you OK Lajambe?)...

Cette semaine, mon klin d'oeil back to the future me ramène en octobre 2013, alors que dans le confort de mon foyer, en plein coeur de sa tranquilité, j'ai drôlement triché en créant un post de toute pièce dans lequel j'assistais à un méchant bon show de la dernière tournée de NIN... Le résultat : vachement tangible...

Que l'inspiration soit avec vous...

C'est par ici.

Karnet 6 / BOT 2014.2

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Muzik pairing : 

Came Back Haunted - NIN

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Friday, August 22, 2014

Fricassée de futilités no. 18

revenu : de l’Italie où j’ai passé un xcellent moment en famille : beach, soleil, pasta, baziliko, gelato, etc. Vais d’ailleurs lancer sous peu une collection de textes et fotos pour vous faire part d’observations là-bas. So stay tuna!

entamé : la lekture de From the Dust Returned de Bradbury.

acheté : une carte iTunes de 10$ et je krois qu’avec ce précieux trésor, je vais me procurer Something Else for Everybody (les chansons oubliées de Something for Everybody) de Devo.

lancé : un AUTRE Blogue-ô-Thon, un 2e en seulement quelques mois. C’est fou comment c’est stimulant pour la plume. Et disons que Jean Tremblay m’inspire tellement à ne pas làcher la patate… Go, Johnny Go, Go!

inspiré : plus que jamais à écrazer l’accélérateur et faire avance mes divers projets littéraires et à proposer des sujets à mes clients pour publier quelques articles cet automne/hiver. Le lunch de cette semaine avec Alfred Balcon semble vraiment avoir porté ses fruits.

imaginé : always et toujours dans ma tête des tableaux muzikaux (sorte de trame sonore) pour accompagner mon roman Chaos en chantier. Il ne me manque que l’équipement, le temps ainsi que l’expertise pour concrétiser le tout. Mon souhait : faire de ce projet, un projet multimédia – mots / images / sons. Côté sonore, je vois le tout comme un kroizement hybride sonik entre les trames sonores de Fight Club, Social Network, Jaws et Psycho, ainsi que les albums Ghost (NIN) et Hotel 2/Destroyed (ambient) de Moby. Sky iz the fucking limit!

Karnet 5 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :

Achtung Baby - U2

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Thursday, August 21, 2014

Zen Station #54

Do not fear mistakes. In terms of creativity, there are none.

Karnet 4 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :


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Wednesday, August 20, 2014

Station 2 Station : CHOIZIR SA MORT (et l'art de l'impozer aux autres)

Métro Cartier, Laval, beaucoup trop tôt le matin…

Je gare ma voiture à mon spot habituel. Une fois les portes verrouillées, je marche en direction du métro. Un chat noir (la tête, le ventre, les pattes et la queue) et blanc (le bout des pattes et des oreilles) traverse la rue à toute vitesse sans daigner regarder si une voiture se pointe d’un côté ou de l’autre. Je tiens ma respiration. Minet écervelé se rend enfin sain et sauf sur le trottoir adjacent et une fois que ses 4 pattes touchent le ciment carrelé, je respire à nouveau…

Je descends la rue vers le métro. Un dame à la casquette mauve et au pyjama à motif des années 60 étend son linge sur la corde, malgré les nuages qui menacent de bousiller son opération séchage. Un doux parfum de citron flotte au-dessus de son balcon et se fraye un chemin jusqu’à mes narines. Les oiseaux chantent a capella. Je passe devant les distributeurs de journaux du matin, sans rien prendre. J’ai assez à lire dans mon sac pour le moment.

Une fois entré dans le métro, je descends les marches (livres à fondre obligent), deux par deux et passe les tourniquets. Mais avant de m’engager vers la passerelle, le karnet de la veille de Jean Tremblay à propos du suicide se reload automatiquement dans mon esprit comme une alarme de réveille-matin. Ding!

La personne qui a tenté de s’enlever la vie hier a-t-elle réussi son coup? A-t-elle succombé à ses blessures ou a-t-elle été sauvée au grand désarroi de sa mission suicidaire amèrement avortée?

Soudainement, je regarde les gens passer à côté de moi. Devant moi, il y a le jeune couple qui se tient par la main et qui se french-kiss à qui mieux mieux avant de se laisser pour une autre journée de dur labeur. Juste à côté, un mec ultra trop sportif, la crinière remplie de gel cheap, les bras plus découpés qu’un cadre de porte en pleine opération peinturage. Derrière moi, une petite dame au dos arqué, marchant à pas de tortue, tente désespérément de rejoindre le quai avant l’arrivée du prochain train, l’expression de son faciès étant directement proportionnelle à la souffrance kauzée par ses pauvres chétives jambes chambranlantes.

Ces personnes sont-elles des bombes à retardement? Sont-elles heureuses seulement aux yeux du publik, mais retombent dans leur dépression quotidienne une fois la porte de leur logis verrouillée derrière eux?

Et la personne d’hier, pourquoi a-t-elle choisi le métro pour mettre fin à ses jours? Pensons un instant comment s’y sont prises dernièrement certaines célébrités : la femme de Mick Jagger s’est pendue avec un foulard, idem pour Robin Williams, mais lui c'était avec une ceinture. Kurt Cobain? Avec un revolver. Bang! Et que dire de Nelly Arcan trouvée sans vie au cœur de son oasis de création. Mais qu’ont donc en commun tous le cas rapportés ici-haut? Ils/elles se sont tous enlevés la vie dans le (dé)confort de leur foyer. Tout seul au monde, inondés par un tsunami de self-mépris.

Alors pourquoi choisir un lieu publik comme le métro pour s’enlever la vie? Pourquoi, en plus de mettre fin à ses jours, faut-il du coup paralyzer toute une ville? Est-ce comme une sorte de douce vengeance contre une société qui nous a abandonné/méprizé/torturé? Un peu comme quand les grévistes bloquent des rues pour revendiquer leurs droits?

Dans ce même (dés)ordre d’idées, il est surprenant de voir komment d’autres lieux publiks ont été jusqu’ici ignorés pour ce genre de sortie morbide théâtrale...

Imaginez :
À la piscine publique : en plus de s’enlever la vie, on gâche les vacances estivales des baigneurs…
Lors d’un mariage : un personne se tire une balle dans la tête pendant la danse d’ouverture, aspergeant la robe de la mariée de notre rivière rougeâtre ou encore une personne s’empoisonne avec un flacon de pilules en face de la fontaine de chocolat…
Durant un match de hockey : qqn se jette en bas des gradins, juste aux pieds Orange Krush de Youppi. L’occasion idéale pour enfin passe à la TV. Suicide sur écran géant… Lunettes 3D en sus…
Parade du père Noël : se jetter en bas du balcon d’un gratte-ciel pour venir s’écraser dans le traineau de Saint-Nicolas, traumatisant chemin faisant tous les petits présents… Bad Santa!

Et j’en passe…

Oui, le suicide est un geste horrible, malheureux qui devrait ne plus survenir de nos jours avec toute l’aide qui peut être apportée aux gens qui souffrent de dépression chronique et qui sont dans le besoin. Mais ceux et celles qui ne peuvent empêcher leurs élans self-meurtriers, à la manière d'une grenade désamorcée ou encore d'une attak de diahrée, ne devraient-ils pas le faire discrètement, en privé (mais là ô chers lekteurs, j’entends déjà les voix se lever pour me pointer du doigt, comme une mitraillette sociale, scandant à l’unisson que devant l’inévitable, devant l'appel de la Noirceur, lorsque tend la main la Faucheuse, lorsque le déklik se fait et bien que rien, rien, mais absolument fucking rien au monde ne peut arrêter ce geste sans lendemain de se concrétiser et d’engendrer la naissance d’une mort non annoncée…), sans pour autant empoisonner les autres de leur souffrance?

Exit.

Karnet 3 / BOT 2014.2

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Muzik pairing :




 + Mourir des French B.

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BLOGUE-Ô-THON, part II

Les vacances / terminées...
Les batteries / rechargées...

La vie reprend son cours.

Les mots explozent dans ma tête...
comme un vilain volkan.

L'automne se pointe le bout du nez avec
ses soirées froides / ses tasses de thé chaudes...

Laptop / vibrant...

Danse carrée de doigts sur klavier bouillant...

Chers apôtres de l'uzine, une autre révolution s'est amorcée hier / celle d'une seconde horde de mots dans le cadre du Blogue-ô-thon 2014.2.

Stay tuna!

Karnet 2 / BOT 2014.2

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Tuesday, August 19, 2014

Lunch d’anniversaire en compagnie d’Alfred Balcon (the one and only)

Ça aurait pu être un lunch pizza (bien graisseuse). Ou encore un McDo on the go! Pire encore : une traînée de makis de chair humaine…

Mais pour mon lunch de fête (ben oui 44 fucking ans aujourd’hui), j’ai choisi de manger santé. Pourquoi? 

Tout simplement parce que la santé, ça ne pousse pas dans les arbres. Parce qu’il faut l’entretenir, sinon, pouf elle s’envole en fumée et laisse un goût de cendres d’outre-tombe dans la bouche. Parce que j’aimerais mieux publier de mon vivant que posthume… Parce que.

Donc, un bol de riz chaud de chez Cultures Express avec poulet grillé, œufs, avokats, karottes, tomates et oignons. Avec une bouteille d’eau. Alfred a également emboîté le pas dans ce périple santé, lui qui vit (et mange, et boit, et, et, et) habituellement, comme si la vie était sans lendemain… Surprenant.

Ensemble, nous avons donc diskuté de la vie et de la mort, du testament, de l’odeur du café, de l’écume des jours, des chats de Burroughs, du passage de la nuit, de la cabale, des chroniques martiennes, de la prison de poupées, des B-sides de Nirvana, des moiteurs de Mélodie Nelson, du passager, de l'enfant lumière, de l’apocalypse et des jardins de Babel, de Jessica Alba et de Méduse, de Dieu et du Diable, des paradis artificiels et des plaizirs interdits, de la multiplication des karnets sur uzinamo, sans oublier Purla, cette ville imaginaire qui est le berceau de nos incisives, le terreau où se déroulent nos ékrits macabres, malsains, acides, écorchants, fantastiques, glauques et ô combien décadents.

Les prochains mois seront riches en exploration littéraire, une période intense d’écriture et cette petite rencontre impromptue était toute indiquée pour nous permettre de faire le poing sur les prochaines étapes de notre croisade syllabike. Une mise à jour essentielle en ces temps de révolutions littéraires qui sont les nôtres.

Et pendant cette agape simpliste, le temps s’est stoppé. Les gens autour de nous ont arrêté de bouger, voire de respirer, nous laissant prendre tout l’espace dont nos égos remplis à craquer de superlatifs intimidants avaient besoin pour accoucher douloureusement de paragraphes délirants, de sauts de pages maléfiques et de poings-virgules aux allures squelettikes. Le temps de quelques instants, le monde avait semblé nous appartenir… Requiem.

Merci encore Alfred, éternel compagnie d’écriture, pour la belle compagnie ainsi que les vœux sanglants d’anniversaire.

Rock on and write forever!

Karnet 1 / BOT 2014.2

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