uzin@mo = art + food + kulture + muzik + fiction + états d’âmes + karnet + exploration des sens + erotika + littérature de l'étonnement + inspiration + chronique

Wednesday, August 16, 2006

in the purple room

SUR LA TOILE

Après le succès commercial de l'incident Nipplegate de 2004, la chanteuse américaine Janet Jackson posera les DEUX seins nus dans la prochaine édition du magazine Vibe.




Etes-vous un gros cochon?

La pilule du lendemain...contre le SIDA.

Pour en savoir davantage sur Snakes on a Plane.

Girl with a one-track mind, l'un des blogues érotiques les plus populaires sur le Web, a récemment été transposé en livre. L'auteur écrivait sous le pseudonyme d'Abby Lee qui avait été conservé intact jusqu'à ce qu'un quotidien révèle sa véritable identité.

***

IN THE PURPLE ROOM - ALFRED BALCON

Beers.
Smoke.
Distorsion.

...And the band played on.


We, around this table, talk about life in general.

We talk about faith, love, death...What is and should never be.

All around us people drink, kiss, dance and chat,
but don't talk about what's deep inside of them.


Are they afraid to grab reality by the neck and shake the fuck out of it?

We, around this table, among the beers, the smoke and the local band's guitar distorsion and heavy drum beats, are the new generation.


We ain't afraid of speaking freely...
We ain't scared of who we really are...

WE are the brand new species.

-30-

















Monday, August 14, 2006

Stupre, Décibels & Herpétologie

La musique excite les moeurs?

Selon une étude américaine rendue publique la semaine dernière, la musique agirait sur la sexualité des adolescents. Les jeunes qui écoutent des titres aux paroles obsènes seraient plus précoces...

Cette réflexion ne date pas d'hier : Sex, drugs, rock & roll...Et cela ne touche pas seulement les jeunes. Nos ébats sexuels sont nourris par les cinq sens : goût, odorat, ouïe, toucher, vue. Bien sûr, facile de comprendre l'impact qu'ont ces derniers sur notre régime charnel. Mais pourquoi l'ouïe, vous me direz? Parce que cela stimule, parce que les paroles de certaines chansons sont directement liées à un désir sexuel, les rythmes de certaines pièces nous font rêver...

N'y a-t-il pas de la musique dans les bars de danseuses? Les raves ne sont-ils pas basés sur de la musique électro-techno (sors ton pot de Vicks mon bébé!), quoi de mieux qu'une bonne fellation en écoutant son iPod?

***

Nos amis ces reptiles...

Le film Snakes on a Plane est en train de devenir un film culte...avant-même sa sortie. La bande annonce de ce film a fait tout un tabac sur Internet. Cette bande-annonce aurait été piquée et amenée sur un autre site, où cette dernière aurait été trafiquée. L'impact est tellement puissant que New Line Cinema a retardé la sortie de ce film pour y incorporer certaines suggestions de ces fans...

Voici d'autre titres de films horrifiants mettant en vedette ces créatures (bon cinéma!) :












-30-

Friday, August 11, 2006

Le Conjoint Rural : Maudit camping!

Chroniques en direct du 450
par Hugo S.


Mettons immédiatement quelque chose au clair : ce n'est pas parce que quelqu'un (en l'occurence moi) habite dans le (450) que l'on peut à première vue le classer dans la catégorie de ceux qui aiment faire du camping. Non, monsieur!

Je l'ai fait cet été, surtout pour faire plaisir à Max & Ruby (ils ont eu tellement eu de fun, c'est fou!). J'adore être dans la nature : l'homme et son habitacle naturel. Ouais, ouais, whatever! Ce que je déplore, c'est le côté non-pratique de la chose. Prévoir une armée de bidules pour tenter de se rapprocher du confort de notre domicile (casseroles, ustensiles, etc.). Ne pas avoir accès à Internet : OK (en temps normal). Ne pas pouvoir travailler sur mon blogue : irritant! J'ai été piqué par la passion de la blogosphère. J'avais tellement hâte de me remettre au cyberboulot...

Mais le pire, le PIRE : c'est dans le rayon de l'hygiène : devoir quitter sa tente (surtout avec les enfants) pour aller à la salle de bains. Salle de bain? Je devrais plutôt dire chiottes. Ce terme est encore trop luxueux selon moi pour décrire l'état pitoyable de l'endroit prescrit pour soulager les p'tits besoins parfois urgents et incontrôlables de l'Homme. On est a des années lumières du fameux trône de luxe (celui à 10,000$) qui vous lave même le cul et la noune avec des petits jets d'eau une fois votre besogne terminée.

Et se brosser les dents, la douche, le rasage : quelle horreur! Et ne parlez surtout pas de camping urbain de luxe avec de l'équipement haut de gamme. Pourquoi ne pas rester à l'hôtel tant qu'à faire?

Bref, le Maine a tout de même été assez acceuillant.


Faits saillants :

- lecture d'Un petit pas pour l'homme de Stéphane Dompierre. Génial, hallucinant. J'ai tellement hâte de le terminer pour le relire à nouveau...

Au menu :

- shooters de coppertone, tartinades d'aloe vera, parfaits à la crème solaire, homard frais, corona (yeah baby!)...

Autre fait saillant (lecture interdite aux moins de 18 ans)

Sabrina, une amie de mon épouse, (j'vous vois déjà ma gang d'obsédés...non, ce n'est pas un trip à trois...les enfants étaient avec nous quand même!!!!!) s'est gentiment offerte pour venir nous tenir compagnie et nous aider avec les enfants. Ça prend ça parfois un petit moment seul en couple, ne serait-ce que quelques heures, sans les enfants. D'ailleurs, je vous invite à lire le carnet (congé d'enfants) du blogueur Ti-Pou Costaud sur le sujet. On appelle ça : refaire les fondations. Comme elle avait son propre abri, Max & Ruby ont passé une soirée et une nuit avec elle.

Donc : petit souper en ville (à quelques minutes du terrain de camping), petit drink en soirée sur une terrasse bien sympa et retour dans notre piaule...je vous épargne le reste.
Disons, en tant que nouveau vasectomisé (ma douce déteste l'odeur du plastique brûlé et j'étais tanné de prendre des douches tout habillé), j'ai eu un excellent retour sur investissement. Comme mon camp d'entraînement de trois mois vient de se terminer, je suis maintenant un agent libre cherchant à scorer en avantage numérique et sans retenue à toutes les échapées...
-30-

Monday, August 07, 2006

BLOGO Newz

Oui, la blogomania est palpable aux quatre coins de la toile.

Voici quelques témoignages de blogueurs accros :

Sur le blogue de Dominic Arpin :

De retour après la pause
Je croyais que je n’y arriverais pas. Délaisser mon blogue pendant aussi longtemps, je veux dire. Il y a maintenant un mois que je l’ai abandonné à son sort! Un mois que je le prive de mots et qu’il s’assèche tristement dans son petit coin de la blogosphère. Je l’ai retrouvé comme on retrouve un jouet oublié, figé dans sa posture après que les piles se soient déchargées.

Je dois vous avouer que les premiers jours de ma rupture ont été difficiles. Comme un junkie en manque, je tournais autour de mon portable en me rongeant les ongles, les yeux exorbités, de la bave séchée au coin des lèvres, maudissant les vacances, suppliant ma blonde d’un ton geignard.

Juste un dernier «post» chérie. S’il te plaît, laisse-moi en écrire un tout-petit. Ça va être le dernier, je t’assure. Me semble que ça va me faire du bien. Allez, soit cool mon amour.

C’est à ce moment qu’elle m’a passé les menottes…

Pendant une semaine, plus déterminé que jamais, je me suis tordu les poignets à essayer de rejoindre les touches de mon clavier, les deux mains attachées dans le dos, mais après n’avoir réussi qu’à écrire sed stom à srevne’l j’ai abdiqué. Je me suis rendu à l’évidence. Fallait que je trouve autre chose à faire de mes journées. Même que bon, les menottes, finalement, je leur ai trouvé une autre utilité…hé, hé.

Pour être honnête, prendre mes distances ainsi m’a fait le plus grand bien. Sérieux! Le mois de juillet m’aura permis de prendre une option sur un futur cancer de la peau, d’aggraver mon éventuelle cirrhose du foie et de vider méthodiquement mon compte de banque. Du bonheur à l’état pur, je vous jure!

N’empêche, je reviens ici avec le même enthousiasme qu’un gars de «shop» qui punche sa carte le lundi matin après un mois de vacances… Euh, c’est peut-être pas un bon exemple. Attendez. Ah oui. Disons plutôt comme un élève qui retourne à l’école après un été à jouer dehors avec ses chums. Voilà, c’est mieux ça, non??!!! Va falloir s’y faire, la récréation est terminée les amis. Du moins, la mienne.
(extrait capté sur le blogue de Dominic Arpin)

J'ai découvert ce blogue dernièrement : Le secret est dans la sauce.

J'adore:


1-la description de son site
2-sa passion pour la blogosphère

Mélangez ensemble : deux tasses de joies (versez généreusement), une demie-tasse de frustrations (n'en ajoutez pas plus), un bouquet de peur, d'angoisse et de doute, de vrais bons amis (comptez-les sur les doigts d'une main) et un excellent mari. Saupoudrez le tout d'un mélange de rire, de rêves, de colère et d'envie. Vous obtiendrez une sauce aigre-douce qui accompagnera à merveille tous vos plats!

C'est officiel, je suis totalement accro au blog. J'ai l'impression d'avoir une place bien à moi! C'est génial! Merci à ceux et celles qui sont passé par ici et principalement à ceux qui prennent deux minutes pour écrire leurs impressions.Autant je suis accro à mon blog (tout comme Chocolyanne j'y pense le jour et j'en rêve la nuit) autant je suis accro aux blogues des autres. J'essaie d'en découvrir de nouveaux à chaque jour mais je me sens un peu infidèle d'en ajouter sans avoir lu vos archives. Ma technique est la suivante: je commence par lire deux ou trois billets pour voir si j'aime votre style d'écriture. Si vous passez le test et que vous avez des archives alors là, je suis faite! Telle une boulimique, je m'empiffre de vos archives jusqu'à ce que j'explose! Et encore une fois, je deviens accro. Je fais dans l'excès voyez-vous. Je suis comme ça, j'aime ou je déteste.


Non, mais CKOI la joke. Contenu en option... Ça ne vole pas trop haut en terme de contenu, mais ce petit joujou permet aux auditeurs de se monter un portail, un espace web réunissant vidéo, audio & photo.


Fantasy Blog Share Market est une bourse fictive sur laquelle les blogues sont cotés selon les "incoming links". Allez faire votre tour, c'est intéressant.


Blog @ bulles...












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(Horreur)Sur la toile :


Qui aurait cru? Ces petites Israéliennes sont en train d'écrire des messages sur les obus qui seront envoyés sur le Liban...et tueront entre autres des enfants de leur âge!












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Wednesday, August 02, 2006

L'âme à découvert

Il y a de ces regards qui vous pénètrent jusqu'au plus profond de votre personne, qui viennent violer votre intimité pour prendre une radiographie de vos sentiments, une véritable danse à dix de l'âme...

Vous savez les gens sont affreuzement curieux. Trop même. Ça frize le ridicule parfois, voire l'indécence.

On le remarque d'ailleurs sur les routes lorsque les curieux, qui décident de connaître tous les détails morbides d'un accident, okazionent des bouchons de circulation.

On assiste à un phénomène semblable entre les êtres humains : on aime regarder les autres, voir ce qu'ils portent, les dévisager, les épier, les copier. Et tout cela pour se comparer et se valoriser ou encore s'auto-démolir pour mieux se recréer, selon les nouvelles tendances du jour.

Certains regards sont beaucoup plus qu'un simple coup d'oeil analytik. C'est de la véritable drague...

Inoffensif, vous me diriez? Toutefois, qu'est-ce qui distingue un simple regard innocent à prime abord d'un regard qui, à répétition, se transforme en jeux, en accoutumance, en obsession, puis finalement en adultère?

On croise des centaines de personnes chaque jour. Involontairement nos regards croisent (il faut bien voir où on met les pieds quand même) ceux des autres. En ce qui me concerne, 2 anekdotes ont été marquantes au niveau des regards profonds, chargés de dézirs dignes des contes des milles et une nuits...

Primo : c'est arrivé il y a quelques années de ça dans le métro (mes deux anekdotes ont pris place dans le métro : c'est l'endroit idéal pour ce genre de choses, puisqu'on y est pour un bref moment et les chances de revoir la personne en question sont plutôt minces).

J'étais à la station McGill. J'attendais le métro. C'était en fin de soirée. Je revenais soit du cinéma ou encore d'un spectacle.

J'échange un regard avec la fille qui se trouve à quelques mètres de moi. Bien anodin. Les détails de son apparence sont un peu nébuleux, mais voici ce qui me revient : jupe ou pantalon moulant, ni mince ni grasse (juste les bonnes courbes aux bonnes places), bottes en plastik (funky, sexy, kool) jusqu'aux genoux, cheveux noirs ou bruns soyeux juste en bas des oreilles, urbaine...

Nos regards se kroizent encore. Chimie immédiate. Ces choses se sentent. Elle se rapproche mais pas au point de me parler. Juste assez pour surprendre. Pour donner le goût de continuer le rituel...
Et là il fait chaud...Très très chaud. Elle est rouge comme une tomate. Je dois être couleur homard. Je l'entends même faire Ouf!!!! tellement elle ne sait trop comment gérer la situation. Le métro arrive. Nous embarquons dans deux différents wagons. So long, bella!

Deuzio : En route vers l'Université de Montréal pour un de mes cours du soir en relations publiques, je suis assis parmi une meute de jeunes universitaires. Ligne orange, en direction de Lionel-Groulx. En diagonal, dans la section de sièges derrière moi, 4 filles plakotent entre elles. Mon regard croize le regard de celle aux cheveux longs, avec un anneau dans le nez. Son t-shirt serré me garantit une vue de choix dans les loges de sa féminité. Mon regard y revient une deuxième fois pour m'assurer d'avoir tout capté. Elle s'en rend compte, éclate de rire à (soutien-) gorge déployée et en glisse un mot à sa voizine. Nos regards se croizent à nouveau. Cette fois-ci, elle se relève sur son banc, s'étire et met ses jolies trophées encore plus vizibles sur le podium...


SAVEUR DE LA SEMAINE...

Eraser - Thom Yorke. Premier effort solo pour le chanteur de Radiohead. Ambiances électroniques rappelant les albums Kid A et Amnesiac de Radiohead, sauf que cette fois-ci, Yorke est le seul maître à bord. Et ça se sent. Sur pluzieurs des titres, sa voix est beaucoup plus claire et les mots audibles. On dirait une libération. - de guitare & + planant. Très bon dans le genre.

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