uzin@mo = art + food + kulture + muzik + fiction + états d’âmes + karnet + exploration des sens + erotika + littérature de l'étonnement + inspiration + chronique

Tuesday, July 16, 2013

Bouillon de kulture : Je hurle à la lune comme un chien sauvage (F. Durand) (14)


J’ai lu, non plutôt dévoré (dis-je) ce bouquin en quelques courts trajets (trois si je ne me trompe pas) de métro, suant à grosses gouttes ces derniers jours dans le train bouillant de chaleur, collés aux autres passagers prisonniers du même enfer. J’ai donc flippé les pages de Je hurle à la lune comme un chien sauvage, septième publication de la maison d’édition de Michel Vézina – dont la tête d’affiche est Jacques Larivière, ce jeune prostitué, qui reçoit la visite impromptue, un matin de lendemain de veille, d’une riche bourgeoise qui lui demande ses services pour participer à orgie privée qui tournera vite au vinaigre –, au rythme du récit lui-même : rapide, saccadé, avec toute l’urgence que l’auteur a pu déployer pour rendre son récit des plus vivants. J’ai adoré les ambiances crées par l’auteur, les revirements de situation, les intrigues. Je faisais partie du récit & I was fucking there : j’étais spectateur dans le salon d’orgie en train de voir Marcel se faire fouetter à mort. Je faisais les cent pas dans la salle d’attente lorsque Jacques et sa gang s’affairaient à trouver une solution pour s’évader de cette maison de fous et j’étais aussi derrière le rideau dans le musée érotico-gore, attentant quel spectacle immonde se préparait devant nos yeux assoiffés de décadence. Frédérick Durand possède une écriture riche et convaincante. Il maitrise à merveille les mécanismes de l’étonnement. Seul bémol : le récit aurait pu être un tantinet plus long. Ce qui est une bonne chose en somme, car cela démontre qu’on en aurait voulu davantage. À bien y penser, c’est ce qui en fait également sa force. Méchant coup de tête!

-30-

Muzik pairing : Sex Pistols - Never Mind The Bollocks

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Monday, July 15, 2013

Fricassée de futilités - no.9

dégusté : un excellent filet mignon au resto The Keg dans le centre-ville de Montréal. Disons que je suis davantage Bibliovore que karnivore, mais ce morceau de viande a vraiment fait l'affaire.

vu : Monsters University + Despicable Me 2 ces derniers jours. J'ai adoré les deux films. Dans le permier, j'ai vraiment aimé comment on enseigne à faire peur et dans le 2e, je n'ai pas pus résister à ces p'tits bonshommes jaunes... À voir!

débuté : la confection d'un roman. J'en partagerai d'ailleurs des extraits avec vous par l'entremise de ma chronique Planète Purla. À date, les commentaires que j'obtiens sont très encourageants. J'espère pouvoir en terminer la rédaction en décembre 2014. Go Alfred go!

terminé : la lecture du Passage de la nuit de Murakami. OMG que c'était bon. Quel excellent auteur que je viens de découvrir!

adoré : le spécial nutrition dans l'édition courante du Châtelaine. Les articles à propos de Miss Paltrow ainsi que des lunchs liquides étaient super.

-30-

Muzik pairing : David Bowie - Earthling 

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Wednesday, July 10, 2013

extrait de chaos - good morning purla (a. balcon)

C'est avec un mélange de plaizir, d'xcitation et de nervozité que je vous propose un xtrait du roman sur lequel je travaille présentement. Mettons que ça va torcher raide...

Hope u like it!

chapitre I
good morning purla
L’épaisse obscurité de la nuit s’amincit et ce, couche par couche, comme si les ténèbres avaient été excavés par une armée d’ouvriers imaginaires. Résultat : la clarté se pointe tranquillement le bout du nez. Le soleil joue du coude pour reprendre la place qui lui est due, alors que les derniers fêtards, eux, avec leurs barbes longues, leurs cheveux gras ainsi que leurs haleines douteuses, se dépêchent de retourner au bercail, à la manière d’un troupeau de vampires pressés de réintégrer leur cercueil avant que leur peau ne brûle à la lumière du jour comme un dévastateur feu de forêt qui n’épargne personne. Aux quatre coins de Purla, les camions citernes passent et nettoient les rues avec leurs puissants jets d’eau, une aseptisation nécessaire pour tourner définitivement la page sur une autre nuit achevée qui, on le sait, aura encore une fois su départager les brebis des loups…

Alfred Balcon

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