uzin@mo = art + food + kulture + muzik + fiction + états d’âmes + karnet + exploration des sens + erotika + littérature de l'étonnement + inspiration + chronique

Tuesday, February 28, 2006

Uzinamo

Comme vous avez pu le constater, mon blogue a changé de nom. Plus catchy et plus facile à retenir, uzinamo est une formule gagnante. Merci à mon ami Paul Paiement qui agit également à titre de conseiller linguistique. Je profite aussi de l'occasion pour souligner sa précieuse collaboration dans le cadre de la nouvelle Apnée avec OPNI. Paul, grazie un mondo !

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A recurrent dream by Alfred Balcon

Last night i finally fell in love with somebody, but it was only a dream:
When i awoke this morning
i was still alone in my humongous bed,
i was still the same rejected guy looking
at himself in front of the mirror,

i was still so ugly inside.

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Trouvé : sur e-bay le film Eyes Wide Shut avec Tom Cruise et Nicole Kidman. Un film extraordinaire de Stanley Kubrick, le dernier avant sa mort. Blend parfait de thriller psycologique et d'intrigue érotique.

-30-

Wednesday, February 22, 2006

L'art de se d-marker

Pour faire suite à mon observation dans le train lundi dernier à propos de la cravate à chèvre, voici un petit texte bien intéressant sur le sujet. Bonne lecture !

Chasse à la cravate : attention aux embûches (article publié dans la section mode du magazine masculin Taxxi en février 1998)

Le temps des fêtes est enfin terminé. Et à voir les kilos en trop accrochés à nos ceintures, facile de comprendre pourquoi on se réjouit que cela ne revienne pas plus souvent. Faisons ensemble le point pour débuter la nouvelle année sur un bon pied. C’est le temps des pieuses résolutions, mais c’est aussi le temps de regarder en arrière, question de morale. Ai-je trop dépensé ? Ai-je reçu, vraiment, les présents tant convoités ?

Les Noëls se suivent…et se ressemblent. Probablement, selon ce que veut la coutume, vous avez reçu l’éternel pyjama de flanelle, la pelle à neige dernier cri, ou encore les pantoufles au motif carrelé. À moins que vous ayez eu un tamagotchi, le sympathique compagnon virtuel. Sinon, on vous a sans doute offert une demi-tonne de cravates, encore, cette année. De là à changer votre entourage, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons pas pour vous. N’empêche. Votre cercle d’amis et de collègues est tissé « d’offreux » de cravates ? C’est votre affaire. Sachez tout de même que certains codes, secrets il va sans dire, imposent une vigilance sans merci alors que vient le temps de choisir votre monture. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas avertis. Messieurs, contrairement aux objets susmentionnés, qui n’auront pas de répercussions sur votre vie sociale et professionnelle, la cravate, elle, en aura long à dire sur votre personnalité. La trahison n’est jamais loin !

Le langage des vêtements
Moult ouvrages ont été écrits sur la signification de l’habillement et le langage des vêtements. Avant même de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot, votre tenue vestimentaire annonce votre sexe, votre âge, votre classe sociale, votre métier, votre personnalité, vos opinions, vos humeurs ainsi que vos désirs sexuels. Comme dans n’importe quel autre langage, vous devez choisir vos mots correctement, selon le contexte et les circonstances.

Les hommes ont toujours eu un langage vestimentaire beaucoup plus restreint que les femmes. Nous avons sans cesse camouflé nos plus beaux attributs sous nos complets trois pièces. Nous pouvons donc nous compter chanceux d’avoir la cravate dans notre lexique vestimentaire. Aussi faut-il faire attention, messieurs, avant de faire votre sélection matinale (en assumant que vous en avez plus d’une). Une chose est sûre : si vous avez un faible vocabulaire, vos collègues de travail s’en apercevront bien assez rapidement. Ne remarqueriez-vous pas si une secrétaire au bureau avait la même robe sur le dos du lundi au vendredi ?

Faites vos nœuds !
Un autre aspect crucial du port de la cravate est la sélection de nœuds dont vous disposez. Examinez donc le nœud de votre cravate. Est-il trop petit et serré, signifiant que vous êtes avare et égoïste ? Ou encore est-il large et desserré, laissant entrevoir votre souplesse, alors que vous travaillez d’arrache-pied afin de signer un important d’affaires ? Certains préconisent même le triangle équilatéral. Vive la géométrie, encore que décontractée.

La cravate, un symbole phallique ?
L’une des fonctions les plus importantes d’un accessoire tel que la cravate est de promouvoir l’interaction entre les sexes. Le choix des couleurs, textures, motifs, largeurs et longueurs est donc primordial .Certains psychologues prétendent même que la cravate est un symbole phallique. N’est-il pas vrai que nous détestons lorsque l’on touche notre cravate ? N’est-il pas vrai que nous l’ajustons et la touchons lorsque nous somme nerveux ? Lorsqu’un homme sort dans un bar, sa cravate n’est-elle pas une arme servant à capturer ses proies ? Et hop ! le fétichisme sans cuir.

Couleurs et motifs
Des études ont prouvé que nous réagissons psychologiquement aux couleurs et aux motifs. Voici quelques résultats intéressants :

Bleu : La couleur de cravate la plus populaire. Elle représente l’intégrité et la tranquillité. Elle vous présente comme un homme honnête, travailleur et modeste.

Rouge : Attention : cette couleur a d’importantes connotations sexuelles.

Gris : Sa signification demeure encore obscure pour les experts.

Jaune : Signe de joie, de jeunesse mais aussi de faiblesses dans d’autres domaines.

Vert : Malgré son importante signification écologique, cette couleur évoque des gnomes et des contes de fées.

Bandes : Les bandes expriment l’ordre, la sagesse et le conservatisme. Parlez-en à Obélix ?

Motifs ronds : Expriment la liberté comparativement aux modèles à bandes. Le paisley est l’exemple parfait d’un motif qui exprime la créativité et l’attitude décontractée, tout en étant conservateur.

Fleurs : Représente, évidemment, l’homme sensible.

Autres motifs : Les cravates arborant chats, chiens, automobiles, légumes et autres sont parfaites…pour le week-end ou, mieux, pour le placard.

En terminant, il ne fait pas l’ombre d’un doute que parmi les accessoires mis à la disposition de l’homme (chapeau, canne, etc.), la cravate est celui qui a connu la plus flamboyante évolution. Dorénavant. Vous y penserez à deux fois avant de porter votre cravate rose ou encore votre vieux modèle datant de la révolution tranquille. Quant aux cadeaux de Noël, il est encore temps de les retourner. Cette année, au moins, vous aurez une bonne raison de le faire.

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Vous direz ce que vous voudrez à propos de Britney Spears (oui, la reine du pop bonbon est un peu trop blonde à votre goût et a conduit dernièrement sa voiture avec son bambin sur les genoux) mais son album In the Zone est tout à fait génial. Rien à voir avec ses efforts précédents. Malgré que les maxi tubes I’m a Slave 4 U et Boys avaient tout de même laissé une porte entrouverte sur le changement. Moderne et accrocheur, In the Zone présente une brochette de collaborateurs impressionnants : Madonna, Moby, R. Kelly, Ying Yang Twins, etc. Puff Daddy a même collaboré avec Miss B. sur la pièce The Answer qui n’a malheureusement pas vu le jour sur la version américaine de l’album. Écoutez donc avant de juger trop rapidement ! Supposed Former Infatuation Junkie est le deuxième album d’Alanis Morissette et, selon moi, son plus solide. Après le succès monstre de Jagged Little Pill, Alanis se devait de revenir à la charge avec un deuxième effort aussi imposant que le premier. Ce qu’elle fit avec brio. Les pièces de SFIJ sont tout simplement intenses. La pièce That I Would Be Good : géniale. Le cœur dans la tête est le deuxième album d’Ariane Moffatt. Suite logique d’Aquanaute, il est plus rythmé, très moderne et à la fois minimaliste. Brillant (comme d'habitude).

-30-




Monday, February 20, 2006

Re-open 4 buziness

Avant d'entrer dans le vif du sujet : une petite mise au point s'impose. Dans l'intro d'Apnée avec OPNI (le carnet du 23 novembre dernier), un jeux de mots intéressant s'est glissé dans le texte. Au lieu de dire retrousser les manches, j'ai écris retrousser les HANCHES. C'est assez rigolo compte tenu du contexte. L'aviez-vous remarqué ?

Après quelques mois d'inactivité, l'uzine ré-ouvre ses portes aujourd'hui. Ce moment d'abstinence a été bien involontaire de ma part, mais ce répit a permis certains ajustements et une meilleure planification à long terme des activités. J'ai aussi été forcé d'embaucher une ressource pour gérer tous les courriels qui ont été envoyés (I wish).

Vous verrez bientôt apparaître de nouvelles chroniques : Un zoo la vie (états d'âme & commentaires sur divers sujets traités dans les médias), Dans mes écouteurs (chroniques muzicales, coups de coeurs et zoom sur mes écoutes).


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Oui, je l'avoue. Je suis un ramasseux. Mon aire de travail à la maison est inondée de magazines, de livres, de découpures de toutes sortes et de CD. Je lève mon chapeau à mon épouse qui a su endurer ce cirque depuis autant d'années. Je ne le fais pas pour mal faire. Ces objets qui n'ont aucune valeur pour plusieurs sont une source d'inspiration inépuisable pour moi (et Alfred) et pourront collaborer au succès de mes démarches futures.

J'ai sous ma table de travail un panier en plastik dans lequel je dépose mes découpures et déchirures. Je n'ai pas toujours le temps de tout lire sur le champ, mais je sais que ces précieux éléments me serviront un jour ou l'autre. J'ai aussi dans mon classeur un tiroir dédié à mon écriture. J'y classe le backup de la plupart de mes articles publiés, des idées d'articles à venir, des dossiers sur de multiples sujets (sexualité, littérature, cinéma, etc.). ET un dossier dans lequel j'ai déposé au fil des ans des ébauches de récits et de nouvelles...Une ligne écrite sur serviette de papier, un paragraf écrit dans le bus, premiers jets terminés mais non relus d'histoires d'épouvante, etc. L'erotica n'avait pas encore inondé mon esprit à cette époque...

Ce qui a de fascinant en ce moment, c'est que je suis en train (sans le moindre effort de ma part) d'intégrer ces vieilles bribes, ces vieux naufrages imaginaires dans mes créations actuelles. Lentement mais sûrement, ces mots oubliés qui semblaient sans valeur aucune sont en train de s'incorporer parfaitement (comme si c'était leur objectif dès le premier jour) dans un puzzle des plus mystérieux. Je n'ai jamais voulu me départir de cet amas de papier et cet entêtement me porte fruit aujourd'hui.

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Vu : dans le train ce matin, en face de moi, un homme arborant une cravate garnie de CHÈVRES. Quelle horreur !

Acheté : mon billet pour le spectacle d'Ariane Moffatt qui se tiendra le 8 mars prochain à Laval.

Déniché : sur Amazon.com, une copie de Red Dreams, un recueil de nouvelles d'épouvante de l'auteur Dennis Etchison qui est introuvable en librairie. Ce qui est le plus drôle c'est que le livre m'a coûté 0.97$ mais 9.79$ de shipping !

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