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Friday, September 29, 2006

Chaud, l'enfer?

C'est ce que l'on ne cesse de nous répéter depuis que le monde est monde : les bons vont au paradis et les méchants brûlent en enfer. Souvenons-nous du film Ghost, où les méchants aux âmes noires sont aspirés dans les catacombes de Lucifer... « Aux blessés, je souhaite un prompt rétablissement et je sais que la victime regarde le tueur en enfer du haut des cieux. J'espère qu'il brûlera longtemps en enfer.» : Dave Mustaine, le leader du groupe heavy metal Megadeth, de passage cette semaine à Montréal, en parlant des tragiques événements survenus il y a deux semaines au collège Dawson.

Cela dit, depuis quelques temps, il doit y avoir du monde en maudit en ligne devant les portes de l'enfer : les guerres, l'histoire de Dawson, la femme (qui était) enceinte qui a été retrouvée morte dans le bois évantrée et qui s'est fait voler son bébé et dont les 3 enfants ont été retrouvés en putréfaction dans la laveuse et sécheuse à la maison, l'autre tuerie dans une école américaine cette semaine, etc. etc. etc.

Si on se base sur la loi de l'offre et de la demande, est-ce possible que l'enfer ne soit pas si infernal que ça? Le terrain de jeu des ténèbres se serait-il fait une beauté pour attirer plus de clients? Moderne? Luxueux? Abordable? Confortable?Si les prisons permettent aux détenus d'avoir un train de vie plus que convenable, en est-il ainsi pour la résidence de Satan? Il y avait des démons ce midi au coin de la rue. Avez-vous eu votre essai gratuit pour ce week-end?

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Tuesday, September 26, 2006

LES GRANDES GUEULES

Je me retiens depuis quelques semaines déjà, depuis la rentrée, quoi! Je voulais voir comment allaient évoluer les choses, mais je me rends compte que plus ça change, plus ça change pas (ou plus c'est pareil...). Je m'explique. Je suis en train de suivre un cours en communication à l'UdeM. Et ce qui est fascinant d'être dans une classe (cela fait plusieurs années que j'en suis témoin), c'est de voir comment se comportent les étudiants. Bien sûr, le prof offre la chance aux gens de poser des questions. C'est son métier voire son devoir de ré-expliquer à quelqu'un qui n'aurait pas compris et qui demande une précision. Mais là où ça devient pathétique, c'est quand cette opportunité devient un véritable calvaire pour le reste du lot : reposer la même question cinq fois en modifiant quelques mots pour s'assurer qu'on a exactement bien compris, relancer le prof dix fois et revenir à la charge pour gagner son point si on ne semble pas d'accord avec sa réponse, etc.

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est qu'à un certain point une question trop complexe ou un commentaire général pour vanter sa culture générale devient une question one-on-one à la pause, à la fin du cours ou encore par courriel. Autre exemple : au premier cours, le prof annonce qu'il faudra aller acheter un recueil de textes à la COOP. No problem. Début de la pluie de question : c'est où la COOP, à quelle heure ça ferme, est-ce qu'on peut arrêter le cours pour aller chercher notre copie, comment je fais si je viens de Laval pour m'y rendre...Hey boys & girls, à ce que je sache le prof n'a pas le map quest intégré dans la caboche. Une élève a même poussé l'audace jusqu'à demander au prof si elle pouvait lui acheter sa copie personnelle parce qu'elle n'avait pas le gôut de se rendre au maudit magasin en question...C'mon!!!!

Si la tendance se maintient, le cours qui devait se terminer le 18 décembre risque de déborder...On risque même de passer le réveillon des fêtes...dans la cafétéria!

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Thursday, September 21, 2006

Ariane Moffatt : haute en couleurs et en décibels

Devant une prestation d'Ariane Moffatt, on ne peut que constater la perfection avec laquelle elle livre son matériel. On ne peut également que se considérer chanceux de l'avoir dans notre palette musicale. Elle présentait ce soir à la salle André Mathieu de Laval pour la 2e fois en six mois son spectacle pour soutenir l'excellent Le coeur dans la tête. Fracture du crâne, Imparfait, Will you Follow me, Point de mire (version ultra remix)...Spectacle plus court que celui de la dernière fois et sans la participation de ses amis de Motus 3f : le résultat est aussi sublime et tout aussi réussi. Sa générosité musicale, son humour et sa présence sur scène contribuent au succès de son show. Musicalement : plus fort que la dernière fois. Les envolées organico-techno-électro encore plus in your face. Ses moments intimes au piano encore plus percutants. Elle nous avait servi une pièce de Bowie la dernière fois (Changes, je crois), mais cette fois-ci, c'était au tour de Karma Chameleon de Culture Club de mériter le traitement de la divine machine musicale d'Ariane et de ses complices. Enfin, tout semble simple et facile pour elle : revisiter ses anciens hits (je parle bien sûr de l'excellente Fracture du crâne) pour leur donner une twist live à en couper le souffle, changer quelques notes et arrangements à n'importe quel moment, nous faire sourire, nous satisfaire, nous éblouir...Merci Ariane. Ça donne franchement le goût de la suivre au Métropolis prochainement cet automne...

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Je vous invite à venir lire mes textes fraîchement imprimés dans le magazine Speed. Cette fois-ci, je vous parle de la course à la chefferie du parti libéral (dans le cadre de ma chronique Face à face) et je vous présente également un dossier sur la blogosphère...Bonne lecture!

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UN ZOO, LA VIE!

Évacuation du CA(ca)
Fournier : quel imbécile heureux! Je vous prézente les récentes tribulations d'un étron (trilogie) : M. F se met dans la marde (avec ses propos autant sur le sexe avec les animaux que sur les vertus de la défécation), M. F se fait chier dessus (à Tout le monde en parle - pas son meilleur move), M. F s'auto-flush et débarque du trône...

Janet Jackson
Nipplegate : JJ s'exkuze de s'être exkskuzé. À voir dans un prochain Oprah près de chez vous. J'ai eu vent que Lucie Laurier s'excuserait aussi de ne pas nous avoir montrer les deux...

MI:4
Cruise out, Pitt in? Le divorce entre Paramount et Cruise est encore frais, mais voilà qu'on semble dire qu'un remplaçant aurait peut-être déjà été trouvé pour le prochain épisode de la série. Bradgolina, s'il accepte la mission, pourrait se voir accorder le plus gros cachet de l'histoire d'Hollywood : au-delà de 45 millions...

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Monday, September 18, 2006

Le pinch a du punch!

Pour faire suite au carnet écrit dernièrement par notre confrère blogueur Stéphane Laporte et au dossier paru dans la section Actuel de Cyberpresse, voici un peu plus de précision et d'information sur l'origine et le port de la barbiche. Texte publié dans le défunt magazine de presse masculine Taxxi. ***

À la manière du colonel Sanders, de l'acteur américain Ethan Hawke ainsi que du guitariste David A. Stewart de la défunte formation britannique Eurythmics, la barbiche transcende tous les styles et toutes les tendances. Que vous soyez étudiant, artiste ou encore homme d'affaires, le port de la barbiche est un signe de liberté. Vous aimez la porter courte ou longue? Il n'en tien qu'à vous. N'oubliez pas : vous êtes le seul maître à bord. Vive la différence!



On ne se racontera pas d'histoires : l'homme entretient une relation privilégiée avec les poils qui couvrent son corps. Il ne faut pas se leurrer : le poil est à la fois signe de virilité, de sexualité et d'esthétique. Depuis que le poil est poil, on le retrouve sur presque toutes les parties du corps. Autant sur la poitrine que sur la tête, sur les bras, sur les jambes, dans le dos (malheureusement), dans le nez et dans les oreilles. Et, heureusement, autour de la bouche!

Alors que la majorité des femmes (et même certains hommes) ont recours aujourd'hui à l'électrolyse afin de se débarasser de leurs poils, la plupart des hommes, eux, les cultivent. Le monde à l'envers!

Par curiosité, demandez à votre compagne ce qu'elle trouve de sexy chez un homme. Jambes musclées à la Ben Johnson, fesses athlétiques à la Jean-Claude Van Damne, abdomen dur comme de la roche ou encore pectoraux bien découpés sont sans aucun doute parmi les réponses que vous anticipez. Et la barbiche, elle?

Certains diront que cette allure vous donne une sale mine. D'autres tenteront de vous convaincre que vous avez l'air d'un artiste en révolte ou encore d'un homosexuel en puissance. Détrompez-vous! Ils sont probablement jaloux de ne pas pouvoir paraître aussi sexy que vous. Seule une femme vous dira que c'est une des caractéristiques les plus séduisantes chez l'homme.

Histoire de poils
Le port de la barbiche ne date pas d'hier. Depuis Adam et Eve, le serpent et la pomme, les hommes de toutes les classes et de toutes les professions ont craqué pour ces quelques bouts de poils. Qui fut le premier homme à porter la barbiche? Probablement le Diable. Paresseux et à bout d'idées lorsque vint le moment de déterminer son apparence physique, il copia tout simplement Pan, dieu des bergers dans l'ancienne Grèce. Divinité de la fécondité, Pan avait l'allure d'un démon : pieds et queue de bouc, torse velu d'homme, la bouille barbue et surmontée de cornes. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on utilise l'appellation goatee, car elle représente les poils qui poussent autour de la gueule de la chèvre et du bouc. Depuis la fin du XIXe siècle, on utilise aussi l'expression porter le bouc, c'est-à-dire ne porter la barbe qu'au menton. Pour les besoins de la cause, la flûte de Pan fut remplacée par la fourche. Il faut tout de même mettre un peu de piquant dans la vie, non? Deux mille ans plus tard, ce bon vieux Diable occupe encore les mêmes fonctions et fréquente toujours le même barbier!

C'est seulement à l'aube de XVIIe siècle que la barbiche atteint un statut un peu plus respectacle, alors que le peintre flamand Antoine Van Dyck réalise une série de peintures exploitant le thème de la barbiche. Ces oeuvres présentaient un éventail d'homme portant la barbiche.

Plus tard, à la fin de l'Empire français (1852-1871), de fut au tour de la barbiche impériale de Napoléon III d'attirer l'attention. Elle ne ressemblait en rien à toutes les autres qui avaient existé jusqu'à ce jour et exigeait des soins particuliers. Le propriétaire de ladite chose devait enduire de cire ou de pommade le poils de son menton afin que ce dernier paraisse pointu. Cette technique fut reprise plus tard par les officiers de la guerre civile. Les colonels Sanders et William Buffalo Bill Docy en firent la promotion.

Puis vint l'explosion de la barbiche, autant dans les cafés à la mode qu'au sein des célèbres formations rock. Pour bien comprendre son origine et sa signification, il faut se remettre dans le contexte de la France du XIXe siècle. C'est à Paris, dans le Quartier latin, que les poètes, peintres et intellectuels vivant dans la révolte et la pauvreté, eurent recours au port de la barbiche afin de se démarquer de la masse. On les appelait les bohèmes.

En 1940, ce fut au tour des États-Unis d'avoir leurs propres bohèmes : c'étaient les fiers représentants de la beat generation, un collectif d'écrivains dont le noyau comprenait entre autres les Allen Ginsberg, Jack Kerouac et William Burroughs. Ces derniers, afin de laisser leur marque, décidèrent de défier les normes déjà établies en littérature en exploitant différentes formes de stimuli (sexe, drogues, etc.).

En 1959, il y avait un pinched man dans plus d'un million de foyers américains. Il s'appelait Maynard G. Krebs. Sa barbiche fut encore plus populaire que celle de n'importe quel autre homme politique ou religieux. Pourquoi? Parce qu'il était le personnage d'une populaire série télévisée.

Pendant les trente années qui suivirent, le port de la barbiche passa à deux poils de disparaître. On traitait alors dépassés les personnes qui se risquaient à la porter. Mais c'est au début des années 90, avec la naissance du mouvement grunge, que le bouc reprend du poil de la bête. Les apôtres de ce style de vie (autant vestimentaire que musical) ont tout de suite su reconnaître la vraie richesse du port de la barbiche : une forme d'expression haute en couleurs qui ne demande pas nécessairement beaucoup d'entretien.

À poil, c'est meilleur!
Ce n'est donc pas pour rien que Brad Pitt fut sacré l'homme le plus sexy de la terre par le magazine américain People après la sortie au cinéma de Legends of the Fall, en 1994. Et que dire de Johnny Depp dans le rôle de Don Juan de Marco! Quel charmeur! Idem pour Ethan Hawke qui porta la barbiche de façon splendide dans son rôle de philosophe bohème dans la comédie dramatique Reality Bites.

S'il est vrai qu'au cinéma ainsi qu'en littérature la barbiche procure ce petit côté charmeur aux personnages qui la portent, il va sans dire qu'elle réaffirme aussi le côté sournois et méchant des vilains (pirates, gangsters, voleurs, tueurs à gages, psychopathes et vampires).

Nom d'un poil!
Il est difficile de nommer les différents styles de barbiches à l'aide d'un vocabulaire technique comme on peut le faire en coiffure (dégradé, pleine longueur, graduel, etc.). Il est donc plus approprié d'identifier ces différentes parures tout simplement en les associant aux personnes qui les portent.

Vous porter le vôtre à la manière de Hamlet (ronde et bien taillée), à la manière du chanteur et acteur américain Will Smith (très courte) ou encore à la manière des chanteurs du groupe de musique rock ZZ Top (si cela vous intéresse, elle vous descendera jusqu'au nombril!).

Tête à poils
Outre le fait de vouloir mettre un peu de piquant dans la routine de tous les jours ou encore de participer à un concours entre copains au bureau, il existe plusieurs raisons pour qu'un homme décide de se laisser pousser une barbiche du jour au lendemain.

Une des premières raisons : les imperfections cutanées. Il n'est pas rare de parler à des hommes qui avouent avoir fait pousser leur première barbiche dans le but de camoufler une verrue, une forte poussée d'acné ou encore une cicatrice. L'essayer, c'est l'adopter!

Plusieurs hommes aux prises avec la calvitie, qui touche généralement les hommes qui ont entre 20 et 30 ans, décident de se laisser pousser une barbiche afin de démontrer qui si le poil ne pousse plus sur leur crâne, il pousse tout de même ailleurs!

Pour d'autres, cette parure sert à corriger un visage trop rond ou trop étroit. Elle complète aussi très bien la physionomie du visage, au même titre que les favoris qui, au fil des ans, ont eu une évolution et une histoire semblable à celle de la barbiche. Parlez-en à Elvis, le Kign des favoris!

Elle est ausi très populaire chez les adolescents. Dès qu'ils atteignent la puberté, ils s'empressent de la faire pousser afin de perdre leur air d'ange. C'est plus pratique pour faire la cour aux filles plus vieilles qu'eux ou encore pour entrer plus facilement dans leur boîte de nuit préférée.

Enfin, il existe une tradition chez les joueurs de hockey qui veut que pendant les séries éliminatoires, ces derniers se laissent pousser la barbiche pour leur amener la chance. Ce rituel renforce vraiment leur image de goon!

Messieurs, saviez-vous que les baisers piquants sont très en demande ces jours-ci? Qui sait? Elle vous en demandera peut-être encore...

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Friday, September 15, 2006

Natural Born (now dead) Killer

Avant de commencer, une parenthèze s'impoze. Début de la parenthèze : j'ai décidé de ne pas mettre de photos entourant ce sujet qui nous accable depuis tant d'heures. Donc, pas de photo de Kimveer Gill, ni des autres apôtres des anges maudits, ni de Marilyn Manson, ni de la scène maudite ou de Dracula, du jeu vidéo du massacre de Columbine, ou bien, ou bien ou bien...Je crois que la semaine a été assez graphique comme ça...Fin de la parenthèze!

J'ai du sortir ce midi pour aller faire des courses. J'ai marché en direktion du métro Atwater. J'ai traversé la zone interdite. Le quadrilatère maudit. Celui qui a fait parlé de lui jusque sur CNN et en Italie. Celui qui a cauzé tant d'émoi au sein de la ville, de par sa complexité et de par sa terreur...

Oui, la poussière est redescendue. Il semble que même que les émanations nocives d'angoisse se sont dissipées (merci la pluie). Mais aux lendemains de la fusillade, ce n'est pas plus jojo, avek tout ce qui sort sur Gill ou Angel of Death ou Trench ou Fatality666 ou appelez le donc comme vous le voulez!

Il n'aimait pas la société, il était suicidaire, antisocial, amateur d'armes à feux, de musik metal et du style goth...

Dans l'article de Fabien Deglise de ce matin dans Le Devoir on peut lire : Associer le mouvement gothique à une tuerie, c'est totalement ridicule. Oui, j'en conviens. Mais c'est l'amalgamation de tous ces dénominateurs qui en font une combinaison explosive. J'y reviens dans un instant...

Petite tranche de vie de ma petite personne : J'aime la musique de Mr. Manson et de NIN (je les ai vus tous deux en spectacle). J'aime les films d'horreurs (j'ai été longtemps abonné au magazine Fangoria, spécialisé sur la choze), j'ai eu ma phaze rebelle où le noir était de mize même par les journées de canikule. J'aime lire les romans de Stephen King, de Patrick Sénécal ainsi que ceux de Poe, de Stoker et de Lovecraft. J'écris même de la fiction d'épouvante.

Mais prenons un jeune qui a une faible estime de soi ou encore un caractère trop fort, qui est le rejet de l'école, qui prend de la drogue, écoute de la musique satanique, aime le noir, la mort, déteste dieu, est un peu violent sur les bords, déteste ses parents, possède une collection d'armes à feu, fréquente un site où plus d'un demi-million d'individus (vampirefreaks) se rassemblent virtuellement pour échanger sur leur passion, leur rage, leur haine, leur détresse. Là, man, il y a un potentiel pour un jeune de dérailler. C'est certain qu'un jeune à son affaire qui tapoche sur des monstres par le biais de son jeu Doom en écoutant du Sisters of Mercy n'est pas rendu là...Pensons aux gens seuls qui joignent les rangs de sectes étranges pour enfin trouver un sens à leur vie...Et je ne veux surtout pas insinuer que les visiteurs de ce site en question sont tous des meurtiers en devenir, loin de là, mais qu'il a plus de chance d'attirer ce genre de profil que disons...Réseau Contact!!!

Pour reprendre un peu ce que disait Stéphane Laporte dans son texte Les rejets de l'école, il faut enseigner à nos jeunes l'art de vivre, les encadrer, exploiter leurs forces (mize à part l'art des armes à feu). Mais où étaient donc les parents (ils parlent ici pour la première fois aux médias depuis le drame), connaissances (mize à part les autres anges de la mort), couzins, voizins? Un événement comme ça ne se trame pas du jour au lendemain. Cela se prépare. Il y des signes avant-coureurs. Cela se détekte, fuck! Si le site de Gill donnait suffisamment d'indices de sa dangerosité pour alerter les policiers, où est la patrouille web. Merci Oprah de prendre à coeur le dossier des pédofiles, mais je crois que certains autres paramètres de sécurité du web sont à retravailler...Dans le demi-million d'adeptes de vampirefreaks, il doit bien y en avoir d'autres qui broyent du noir big time, qui couchent avec leur pyjama de Charles Manson et qui mettent des grenades le matin dans leur Froot Loops...

On dit que ces armes sont légales et mêmes enregistrées. Pourquoi? Pourquoi on laisse un jeune de 25 ans s'armer jusqu'aux dents?

Combien de fois on est témoin de la fameuse : Ne laissons pas les petits garçons jouer avec des poupées mais plutôt des fusils de peur de les voir virer fifi...Juste une petite question comme cela : Columbine, Polytechnique, Concordia, Dawson...une oeuvre purement maskuline...Pourquoi?

J'ai lu un jour le texte suivant : Presque tous les gens ont tort de croire qu'un assasin diffère d'un homme ordinaire. On le décrit trop souvent en termes excessifs, monstre, brute dégénérée. En fait un assassin est un être normal, ayant simplement le courage nécessaire pour mettre en pratique ce vieil adage - Chacun pour soi...Et ça, c'est épeurant...

Je crois fortement en la jeunesse, en leur potentiel, mais il ne faut surtout pas laisser les êtres auxquels nous tenons le plus au monde devenir des abîmes de solitude et de tristesse, de rage et de haine. Oui, je sais, la vie n'est pas facile pour personne. Le stress, la fatigue, les problèmes perso d'ordre multiple, etc. Mais de grâce je ne crois pas être une éponge de naiveté au point de croire qu'on ne peut traduite le noir en blanc, le mal en bien et la haine en amour...

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Wednesday, September 13, 2006

Autopsie d'un drame récurrent

La poussière commence tranquillement à redescendre ce soir après les tragiques événements qui ont secoués le centre-ville de Montréal cet après-midi.

Oui, un simili-bilan a été dressé et servi à la population pour les calmer, pour les rassurer et leur permettre (peut-être) de fermer l'oeil quelques instants ce soir.

J'ai écouté la conférence de presse télévisée ce soir. Le directeur du Service de Police de Montréal s'est quand même bien débrouillé dans sa lourde mission de répondre à la fusillade de questions provenant des médias. Son explication des faits semblait un peu nébuleuse, mais j'ai mieux compris en écoutant les analyses et commentaires procurées lors du bulletin de nouvelles avec Bernard Derome plus tard en soirée.

Nous sommes plus en mesure de chiffrer cette tragédie à ce moment-ci : 20 blessés, dont 4 ou 5 je crois dans des états décrits comme critiques, 2 morts : une fille (ses parents sont les deux personnes qui ont cherché leur fille toute la journée sans en avoir de nouvelles et ont appris que c'était une des deux personnes défuntes, que Dieu les accompagnent dans cette dure épreuve...) et le suspect...

Mais les vrais questions de l'heure en ce moment sont beaucoup plus profondes : pourquoi? Avec un grand P...Pourquoi ce jeune a-t-il agit de la sorte. Quels étaient ses motifs? Est-ce qu'il porte bien le chapeau du jeune incompris dont on rit à la cafétéria, dont on ne veut pas être l'ami? Était-il dépressif ou schizo? Vient-il d'un milieu défavorisé, d'une famille brisée? A-t-il été lui-même victime de violence dans sa vie...Avait-il déjà parlé de ses intentions à ses proches...

Comment gérer la très controversée question du port d'armes au pays. Ceux qui portent des armes ne devraient-ils pas tous être des policiers? Le reste de la population ne devrait-elle pas avoir seulement droit à des pistolets à eau (je crois qu'on trouverait probablement le moyen d'asperger son voizin avec de l'arsenic...) Comment Harper se sent-il dans ses shorts ce soir...Il a adressé la nation, oui, mais le douloureux bilan de la journée va-il le faire réfléchir sur son diabolique vouloir d'abolir le régistre des armes de chasse? Qui a vendu cette arme à ce jeune ou encore auprès de quelle gang de rue se l'est-il procurée? Ce jeune avait-il des apôtres? Un plan B pire encore plus satanik mijote-il présentement sur la table à dessin d'un autre type du genre?

Certaines théories veulent qu'une personne est violente pcq elle consomme des produits médiatiques violents (télé, cinéma, jeux vidéos). La théorie qui vient la contredire veut plutôt que ces personnes qui ont des troubles (caractère violent re: famille, dépression, etc.) sont portées à consommer ce type de produits violents...Comment y voir clair...

Pour ceux qui sont encore debout et qui me lisent (il est 23h50), svp allez, avant de vous coucher, embrasser vos blondes, vos chums, vos enfants, votre chien, votre boudha, fuck n'importe quoi, mais svp mettez votre coeur sur le chargeur à amour. Faisons le plein cette nuit : nous en avons grandement besoin!

Bonne nuit...

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Le collège Dawson sous les balles...Montréal sous le choc...

C'était l'heure du lunch. J'entends des sirènes provenant de l'extérieur...Elle se font entendre comme si elles provenaient de l'immeuble voizin...Des fenêtres du bureau, je vois de nombreuzes voitures de police se dépêcher sur les lieux. Par l'entremise d'une télévision dans une salle de conférence, on apprend qu'une fusillade est survenue au Collège Dawson. Combien de tireurs? Combien de viktimes? Combien de blessés? L'histoire est présentement en développement. Je suis sorti pour aller voir et c'est la panique totale près d'Atwater et de Sainte-Catherine (où j'ai arrêté de compter les voitures de flics tellement le nombre était élevé). Les gens courent partout, terrorisés. Les élèves en pleurs tentent de s'éloigner de ce lieu maudit pour aller se réfugier on ne sait trop où. Tristes événements rappelant des histoires que l'on tentent tous de ne plus se souvenir...

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Tuesday, September 12, 2006

Métal urbain

Vous vous souvenez de cette histoire où je vous racontais la dualité entre deux personnages dans le métro qui écoutaient de la muzik : mademoizelle l'écoutait par l'entremise de son IPod tandis que cet écervelé nous cassait les oreilles avec son petit radio cheapo?

Eh bien hier soir, j'ai eu droit au chapitre deux de cette croustillante observation, mais là à des années lumières de mon premier carnet (on dirait que depuis que je blogue, tous ces petits faits qui font que l'homme est l'homme - ou bien que l'homme descend du singe - me sont servis comme sur un plateau d'argent).

Donc, j'arrive au métro Tarte 9. Je me dirige tranquillement vers la sortie lorsque quelque chose agace mon oreille. Un mini-vakarme au loin est en train de devenir un vakarme de plus en plus notable au fur et à mezure que la distance se réduit entre moi et cet apôtre de l'hyper-décibelité...

Il me dépasse et s'installe devant moi dans l'escalier mobile avec son engin de malheur. Comme dans un match de boxe, étourdi par le martelement de ses rythmes répétitifs, je reprends un peu mes esprit pour me rendre compte que ce vacarme est propulsé par un laptop qu'il tient sous le bras et par l'entremize duquel il fait vomir sa muzique maudite. Takatakatakatakatakatakata ARGGGH! Dur coup en bas de la ceinture...Le gars ouvre son latop : Fuck! il a enfin réalisé qu'il n'était pas dans son piteux salon mais bien dans un lieu publik, il s'est enfin servi des quelques cellules qui lui restaient pour arrêter son cirque. Pas du tout, mesdames & messieurs, il était juste en train de choizir une autre track des ténèbres pour nous replonger un peu plus creux dans l'apokalyps!

Enfin dehors, je m'imagine que le son va se diluer un peu dans la ville, qu'il ne sera pas aussi omniprésent entre nos pauvres petites oreilles meurtries, mais réalise à ma plus grande stupéfakssion que le type se met en ligne pour prendre le même bus que moi, avec sont dispositif radioactif toujours en marche. Les gens montent dans le bus, TOUT le monde se retourne pour voir d'où provient cette invasion sonore de mauvais goût. Un gars qui dépasse la foule d'au moins deux têtes, qui est juste devant lui et qui s'apprête à embarquer dans la 139 se retourne et interpelle notre chef d'orchestre de Satan :

- Pas très discret ton affaire (Mr. le frigo)
- Wouin, c'est du métal... (jeune fou)
- Ben, tu l'écouteras dans ton salon plus tard ton métal (Mr. le frigo)

Chlak dans les dents...

... et Fin du chapitre sans le moindre grincement de dents de la part du jeune fou...et retour de la paix et du silence...Mr. Métal descend deux arrêts plus tard (probablement) en direction de son salon où il cassera (probablement) les oreilles de ses voizins jusqu'aux petites heures du matin!!!

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Monday, September 11, 2006

Sombre lundi sous le soleil...

Non, je ne vais pas faire alluzion aujourd'hui au 11 septembre il y a déjà cinq ans de cela où le mot terrorisme avec un grand T, par l'entremize de l'ékroulement des deux tours du World Trade Center de New York, frappait le monde de plein fouet...

Je ne vais surtout pas non plus souligner l'absurde fait que Ben Laden soit toujours en liberté...

Et que le jour où on devait le capturer (inutile de lui faire un procès, cet hurluberlu riskerait d'y prendre un malain plaizir...) devrait être le jour où on ramène la guillotine sur la place publike pour ce genre de crime crapuleux. Pas de procès : Slak! sur ékran géant sur tous les écrans de la terre et en HD dans tous les foyers de l'univers.

Je ne ferai pas non plus alluzion aux milliers qui pleurent encore les membres dézintégrés de leurs familles et aux survivants qui n'ont pas encore réussi à fermer l'oeil depuis...

Juste vous demander de prendre quelques instants dans votre journée pleine à kraker et de penser aux naufragés de ce terrible événement et espérer que rien de tel ne se reproduize à nouvo sur la face de la terre...

Merci.

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Wednesday, September 06, 2006

Lucky # 31

J'étais sorti hier midi pour prendre un peu d'air, pour faire changement d'un autre midi esclave de mon écran d'ordi. Direction : Faubourg Sainte-Catherine. Je bouquine un peu au sous-sol, une petite pointe de pizza à l'étage supérieur. Tout à coup, je passe dans la foire alimentaire en face d'un comptoir taiwannais. J'étudie rapidement le menu (on y sert du poulet, du porc, etc.) pour y découvrir des délices aux appellations plutôt douteuses : articulation de porc sur nouilles, trois tasses de poulet avec du riz, dés de viandes (de qui, de quoi, de où, comment, pourquoi...) et le plus alléchant # 31 - beignets de riz gluant...

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UN ZOO, LA VIE!

Seingerie
Musique+ n'a pas voulu offrir d'exkuzes à Lucie Laurier...Et bien voilà un bon samaritain qui l'a fait à leur place. Bravo. Un grand pas pour l'humanité...

Extrait du
Blogue de Steve Groulx

Avant qu'on me le reproche ou qu'elle me demande des excuses publiques, je prends les devants. Très chère Lucie, je m'excuse publiquement d'avoir utilisé ce blogue, une plate-forme médiatique, pour diriger mes lecteurs vers cette fameuse vidéo que des journalistes en manque de vie ont depuis baptisé le "nipplegate québécois". Mon geste était absolument candide. Et pour te prouver ma bonne foi, j'annule mes erreurs passées en publiant sur ce blogue une autre photo de toi, portant une tite-laine tout ce qu'il y a de plus matante. Moi, je t'aime encore plus avec une tite-laine, d'ailleurs. Sauras-tu seulement me pardonner?

Re-fe-le-me-le
Michèle Richard aime boire. C'est bien connu. Sacrer aussi. Belle combinaizon. Mais quelle honte cette histoire de boisson au volant. Quel exemple à donner à la société : que c'est acceptable qu'une célébrité ou encore un joueur de hockey ou autre puisse se faire arrêter en état d'ébriété, se payer un bon avocat et le tour est joué! Doit-on attendre un accident mortel, cauzant la vie à un innocent piéton, pour revoir cette mauvaise façon de faire.

Hasta la vista, Michou!
J'aime beaucoup l'hebdo gratuit
ICI. Je que j'aime moins par contre, c'est la section torchon de Michel Girouard. Dès les premières lignes : Oui, les ti loups ou encore OUF les lapinos, c'est l'agonie. Les poils me dressent sur le corps. C'est tout simplement un ramassis infecte d'anekdotes plus inutiles les unes que les autres. Je me demande bien combien il faudrait donner en échange au monteur pour qu'il oublie par TOTALE inadvertance d'insérer cette vidange, juste une fois, UNE SEULE FOIS, dans une future publikassion. Insupportable légèreté de l'être...

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