Ça fait déjà une semaine que cette écrivaine nous a quitté.
Je ne connaissais pas beaucoup son oeuvre, mais la nouvelle m'a fait un pincement au coeur.
C'est drôle pcq la semaine de son suicide je venais de me commander un numéro passé de la revue
Zinc dans laquelle se trouvait une de ces nouvelles.
Dans le journal de lundi dernier, je lisais le titre suivant : les livres de Nelly Arcan s'envolent comme des p'tits pains chauds suite à sa disparition.
Flatteur pour Dominique (son vrai nom), alors qu'elle nous observe de son hamac suspendu entre deux nuages...
Mais la vraie question que je me pose (et que je vous pose par ricochet) est la suivante :
Est-ce qu'il y a autant de monde qui ont contacté les lignes téléphonique Suicide Action et autres pour offrir leur service que de monde qui se sont pitchés à la librairie du coin pour aller acheter
Putain...
Est-ce qu'il y a autant de monde qui se sont posés la question à savoir si quelqu'un dans leur entourage qui pourrait souffrir de cette maladie que de monde qui sont allés sur les sites web pour essayer de voir comment elle a mis un terme à sa vie...
Parce qu'il ne faut pas se leurrer le suicide, c'est comme un espèce de cancer de l'âme...
La seule différence étant que quand un cancer se manifeste on peut quand même le soigner...le traiter...Quand quelqu'un s'enlève la vie : there's no fucking turning back...
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