Bouillon de kulture : Insidious (11)
Insidieux : cauchemars
et frissons assurés!
Il va sans dire que
les deux gars qui nous ont donné la série gore Décadence (Saw), à savoir le réalisateur James Wan ainsi que le scénariste Leigh Whannel, savent
comment l’horreur fonctionne. Moins porté sur l’hémoglobine cette fois-ci, ce
duo apocalyptique revient à la charge avec Insidieux
(v.f. de Insidious), un suspense d’épouvante assez bien réussi merci! Brebis de
Dieu s’abstenir!
Insidieux est un heureux mélange d’Amityville, de Poltergeist et d’Exorciste.…Efficace
à souhait, ce film a la grande qualité de nous donner la chair de poule du
début à la fin. La peur du noir, la peur de l’inconnu, la peur de voir des
personnages effrayants apparaître un peu partout : voilà donc ce qui
compose l’ADN de ce thriller surnaturel.
Josh (Patrick Wilson) et son épouse (la belle
Rose Byrne) ainsi que leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle
maison. Un des trois rejetons tombe dans
un coma inquiétant après avoir fait une chute au grenier. Alors que tout laisse
croire que la maison est hantée, un médium révèle plutôt au couple que l’âme de
leur fils est perdue dans une dimension astrale et que des entités maléfiques
tentent de s’emparer de son corps…Donc, le fait de changer de maison ne les
aidera pas…La seule solution pour sauver l’enfant : le père devra lui
aussi quitter son corps afin de partir à sa recherche dans l’au-delà. Plus
facile à dire qu’à faire…
Je dois avouer que lorsque l’équipe de
chasseurs de fantômes a fait son apparition, je me suis questionné quand à sa
pertinence, mais j’ai rapidement compris que la présence de ces deux éberlués avec
leur équipement farfelu viendrait ainsi briser l’atmosphère lourde du film pour
y injecter une bonne dose d’humour et d’absurdité.
Tout laisse croire qu’un Insidieux 2 pourrait voir le jour. Ce que je trouve décevant avec
cette hypothèse, c’est que malgré les clins d’œil aux classiques du cinéma
d’épouvante utilisés avec brio ici, cette production aurait pu justement
conserver toute sa fraîcheur et son originalité en refusant d’aller dans cette
direction exploitée mille fois plutôt qu’une auparavant par les artisans du
genre. Dommage! À voir malgré tout (en salles ou en DVD).
Note : ce texte a été publié en 2011 sur le site web du défunt magazine Primeurs.
Note : ce texte a été publié en 2011 sur le site web du défunt magazine Primeurs.
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Muzik pairing :
Music for Cats - cEvin Key
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