SPEEDomètre
Studio Juste pour Rire. Soirée bien intéressante hier soir : lancement du numéro estival du magazine Speed et 2e anniversaire pour la revue. C'était mon 2e party de lancement. J'ai commencé à collaborer au numéro précédent. Du beau monde. Du bien beau monde. Trop même! Défilé de mode, discours de l'éditeur, petites bouchées, bar open...Et tout ça, dans un environnement sans fumée. Oui monsieur. Je n'avais pas mis les pieds dans un bar depuis l'adoption de la nouvelle loi et je dois dire que cela fait du bien de revenir à la maison et de ne pas sentir le smoke meat. Je vous invite à visiter leur site web (dans ma section links). Bonne 3e année SPEED!
***
Discussion bien intéressante avec Léonie hier soir. Cela m'a fait réaliser bien des choses. Particulièrement que la vie est fragile et qu'il faudrait parfois ralentir pour mieux l'apprécier. Car c'est souvent lorsque l'on pousse la machine à pleine vapeur que les pistons font défaut. Ou encore lorsqu'une personne proche nous quitte ou encore lors d'un accident. Nous prenons tout pour acquis. Ralentissons donc un peu. Allez dehors sur votre heure de lunch. Quittez votre maudit ordinateur pour aller lire quelques pages de votre roman. Prenons une minute ou deux de plus pour se rendre au travail sans se tuer au volant : la réunion d'équipe pourra attendre...
***
Le cocooning a ses avantages : salle de cinéma au sous-sol, salle de gym dernier cri, faire son shopping en ligne, télécharger sa musique, etc. Mais là où on ressent les effets les plus pervers de cette forme d'auto-fermeture est dans notre façon d'interagir avec les autres. Dans les transports en commun, par exemple.
Je suis dans la 139 (métro Pie-IX en direction de Montréal-Nord). Tout le monde fait sa petite affaire : iPod, Blackberry, lecture. Personne ne parle à personne. Tout à coup, un homme ose briser ce silence de salon funéraire. L'individu se tourne vers sa voisine pour lui dire qu'il a une recette miracle pour enrayer le fameux gros grain de beauté brun qui meuble l'espace qui sépare ses deux sourcils. Tout le monde lève la tête. On se serait cru dans un film de science-fiction. Pause. Le bonhomme rénchérit en lui disant qu'un peu d'aloès et un diachylon devrait faire l'affaire. Pourvu que la crème verte soit délicatement administrée au compte-gouttes.
Fin de la pause. Tout le monde retourne dans sa bulle. Aussi bête que ça. Comme si Will Smith était passé avec son bidule de MIB pour effacer cet instant de notre mémoire collective. Eh les boys, y faudrait surtout pas que cela ne se reproduise. SVP aucun échange permis. Vous risquez d'en mourir! Et là où cela devient encore plus étrange...c'est de me voir écrire cela. Moi, qui suis un peu sauvage sur les bords dans ce genre de situation. Mais on dirait que je suis de plus en plus préoccupé par cette question. Prise de conscience, moi versus la vie avec un grand V.
Oui, je l'avoue, l'homme en question avait un look assez différent : pantalon bleu avec bas rouges par-dessus remontés jusqu'aux genoux, sandales brunes, une valise avec des papiers qui sortaient de tous les côtés, multiples sacs entre les mains. So what! Le gars est peut-être un génie, rejetté par la société. Un brain itinéraire! Il faut jamais juger trop vite. Certains hommes en complet-cravate sont parfois bien plus dangereux...
-30-
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Discussion bien intéressante avec Léonie hier soir. Cela m'a fait réaliser bien des choses. Particulièrement que la vie est fragile et qu'il faudrait parfois ralentir pour mieux l'apprécier. Car c'est souvent lorsque l'on pousse la machine à pleine vapeur que les pistons font défaut. Ou encore lorsqu'une personne proche nous quitte ou encore lors d'un accident. Nous prenons tout pour acquis. Ralentissons donc un peu. Allez dehors sur votre heure de lunch. Quittez votre maudit ordinateur pour aller lire quelques pages de votre roman. Prenons une minute ou deux de plus pour se rendre au travail sans se tuer au volant : la réunion d'équipe pourra attendre...
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Le cocooning a ses avantages : salle de cinéma au sous-sol, salle de gym dernier cri, faire son shopping en ligne, télécharger sa musique, etc. Mais là où on ressent les effets les plus pervers de cette forme d'auto-fermeture est dans notre façon d'interagir avec les autres. Dans les transports en commun, par exemple.
Je suis dans la 139 (métro Pie-IX en direction de Montréal-Nord). Tout le monde fait sa petite affaire : iPod, Blackberry, lecture. Personne ne parle à personne. Tout à coup, un homme ose briser ce silence de salon funéraire. L'individu se tourne vers sa voisine pour lui dire qu'il a une recette miracle pour enrayer le fameux gros grain de beauté brun qui meuble l'espace qui sépare ses deux sourcils. Tout le monde lève la tête. On se serait cru dans un film de science-fiction. Pause. Le bonhomme rénchérit en lui disant qu'un peu d'aloès et un diachylon devrait faire l'affaire. Pourvu que la crème verte soit délicatement administrée au compte-gouttes.
Fin de la pause. Tout le monde retourne dans sa bulle. Aussi bête que ça. Comme si Will Smith était passé avec son bidule de MIB pour effacer cet instant de notre mémoire collective. Eh les boys, y faudrait surtout pas que cela ne se reproduise. SVP aucun échange permis. Vous risquez d'en mourir! Et là où cela devient encore plus étrange...c'est de me voir écrire cela. Moi, qui suis un peu sauvage sur les bords dans ce genre de situation. Mais on dirait que je suis de plus en plus préoccupé par cette question. Prise de conscience, moi versus la vie avec un grand V.
Oui, je l'avoue, l'homme en question avait un look assez différent : pantalon bleu avec bas rouges par-dessus remontés jusqu'aux genoux, sandales brunes, une valise avec des papiers qui sortaient de tous les côtés, multiples sacs entre les mains. So what! Le gars est peut-être un génie, rejetté par la société. Un brain itinéraire! Il faut jamais juger trop vite. Certains hommes en complet-cravate sont parfois bien plus dangereux...
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1 Comments:
Bonjour,
Effectivent on dirait vraiment qu'il y a des pancartes dans les transports en communs qui disent: " Défense de parler aux autres usager, sous peine de trouver le trajet moins long et plus agréable" Il y a aussi les gens qui laisse échapper des sons bizarre ou qui font des grimaces pas très avantageuses lorsqu'ils sont "squeezé" par un autre usager qui veut se rendre plus loin dans le wagon de train, n'est-ce pas M. Lajambe.
J'ai bien l'intention de me procurer le magasine Speed ce week end!
By Anonymous, At June 16, 2006 12:11 PM
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