Parfois...on ne choizit pas toujours d'ékrire!
Dans l’univers sordide dans lequel
nous évoluons, il n’est pas rare d’entendre des paroles qui nous glacent les
veines.
« Wow, tu es tellement chanceux de
pourvoir écrire », tombe directement dans cette triste catégorie. « Moi, je
donnerais tout pour être comme toi ».
Be kareful what u wish 4…
Détrompez-vous, je suis très
reconnaissant d’avoir cette habileté derrière le klavier, mais cela ne vient
pas toujours sans payer un prix.
Parfois… on ne choizit pas d’ékrire…
Mais parfois ce sont plutôt les mots
qui nous choisissent. Ce sont ces mêmes mots qui soit nous prennent en otage ou
encore qui sélectionnent notre cerveau comme espace de fécondation.
Une fois portés à terme, ils
voleront de leurs propres ailes après avoir quitté notre nid.
Mais pendant la croissance de
cesdits segments lexicaux, combien de fois sommes-nous réveillés la nuit pour
gribouiller sur papier toutes ces idées qui hantent nos esprits?
Mais pendant le mûrissement de ces
idées de génie, combien de nos histoires déjà en cours devrons-nous mettre de
côté pour accommoder ces cohabitants littéraires?
L’envers de la médaille? Une fois
que nous sommes willing and able de bien gérer la surproduction de notre
muse interne, nous ne manquerons jamais d’idées…
Nous écrirons pendant l’éternité
durant, nos pulsions bradburiennes dévorant le klavier de nos envies karnivores.
Nos machines à ékrire divines, seuls passeports vers notre rédemption…
Parfois, nous sommes roi et maître
de notre imaginaire…
Mais parfois, on ne choizit pas d'ékrire. Ce sont plutôt les mots qui nous choississent…
-30-
Muzik pairing :
The Fly - U2
Labels: Blogue Story et cie, Cité des Écrivains, Planète Purla
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