Bouillon de kulture : Les Verrats (33) (en service de presse)
Viens terminer la lekture des
Verrats d’Edouard H. Bond.
J’étais en synch avec le métronome
de l’urgence du récit.
Je l’ai dévoré en quelques rides de
métro. À chaque fois, un filament de bave me coulant au bord des lèvres…
Une confidence : j’ai eu
quelques réserves en cours de route (plutôt au début), car je trouvais qu’il
manquait le macabre/l’horreur de Maudits!
Mais bon…
La richesse de Verrats réside
indéniablement dans les références urbano/trash du récit, dans son complément
d’objet direct avec la décadence de la jeunesse d’aujourd’hui.
C’est tellement bien fignolé que par
moment ça en fait peur… Et si ces pages tombaient dans les mauvaises mains?
Méchante encyclopédie de la délinquance, tsé.
L’histoire est assez simple :
c’est le snapshot d’une semaine dans la vie de minables voyous que sont Marco,
Samuel et David.
Décapante démonstration de cette
gratification immédiate de sensations fortes (drogue, sexe, violence, vol,
etc.) à tout prix et ce, sans penser aux lendemains…
Récit saisissant. Les éléments
présentés ici sont maîtrisés avec brio. Bravo Ed!
Pensons à Stand By Me, St-Elmo’s
Fire ou encore Breakfast Club version archi (fucking) Hardcore…
Vulgarité et sensations fortes
garanties…
Fucking épik!
Les Verrats, Edouard H. Bond, VLB Éditeur, 2012, 145 pages.
Karnet 116 / BOT 2014.2
-30-
Muzik/video pairing :
Les Verrats, Edouard H. Bond, VLB Éditeur, 2012, 145 pages.
Karnet 116 / BOT 2014.2
-30-
Muzik/video pairing :
Labels: BOT 2014.2, Bouillon de Kulture, Libromania
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