RELOAD : Turcotte, l'enculé!
Reload, c'est une espèce de fucking montée de lait...
Sauf que ma mitraillette, c'est mon clavier...
C'est comme une chronique Fâché Noir de Dompierre, mais en version Hardcore!
Exrait d'un récent dossier sur Patrick Senécal :
Autre fait intéressant : dans ses histoires, Senécal n’a jamais recours aux monstres traditionnels (vampires, zombies ou autres créatures de l’au-delà) pour mettre en scène l’horreur. Pour lui, les véritables « monstres », ce sont les humains. « Ce qu’il y a de plus effrayant dans l’œuvre de Senécal, c’est l’être humain. L’être humain, au degré zéro, à la recherche de sens, qui veut toujours repousser plus loin ses limites, peu importe les conséquences. C’est nous-mêmes, raconte Jonathan Reynolds, auteur et éditeur aux éditions Les Six Brumes.»
Sauf que ma mitraillette, c'est mon clavier...
C'est comme une chronique Fâché Noir de Dompierre, mais en version Hardcore!
Exrait d'un récent dossier sur Patrick Senécal :
Autre fait intéressant : dans ses histoires, Senécal n’a jamais recours aux monstres traditionnels (vampires, zombies ou autres créatures de l’au-delà) pour mettre en scène l’horreur. Pour lui, les véritables « monstres », ce sont les humains. « Ce qu’il y a de plus effrayant dans l’œuvre de Senécal, c’est l’être humain. L’être humain, au degré zéro, à la recherche de sens, qui veut toujours repousser plus loin ses limites, peu importe les conséquences. C’est nous-mêmes, raconte Jonathan Reynolds, auteur et éditeur aux éditions Les Six Brumes.»
Mardi soir.
Lettre à un Monstre :
J'ai le vertige, Turcotte, quand je lis à propos de toi dans les journaux, lorsque j'entends parler de toi à la télé.
Tu es un Monstre et je te déteste, sans même te connaître...
J'étais dans le café du boulot ce matin lorsqu'on parlait de ton procès cette semaine.
On racontait comment tu avais été questionné à propos des 46 coups de couteau que tes pauvres enfants ont dû subir...
On en parle avec autant de froideur, comme si on décrivait un match de hockey à la télé, comme si après toute les abbérations de la vie qui défilent devant nos yeux, cette histoire était normale, rien d'alarmant. A walk in the park...
On en parle avec autant de froideur, comme si on décrivait un match de hockey à la télé, comme si après toute les abbérations de la vie qui défilent devant nos yeux, cette histoire était normale, rien d'alarmant. A walk in the park...
46 coups.
J'ai vu le couteau à la télé ce matin. Wow! Bel outils pour cuisiner, mais pas pour tuer ses enfants...
J'ai lu que si tu avais trouvé le couteau tu te serais suicidé, mais c'est drôle que tu l'aies trouvé pour assassiner tes propres enfants. Coward!
Il paraît qu'on t'a posé la question à savoir pourquoi tu n'a pas arrêté pendant ta boucherie. Ta réponse : j'ai commencé à poignarder mon garçon, pis quand j'ai réalisé ce que je faisais, j'ai paniqué et continué...
46 coups.
Est-ce que tu sais que dans le film Psycho, tu sais la fameuse scène de la douche, Hitchcock a utilisé des pamplemousses pour reproduire le son de la lame qui déchire la chair. Tchack! Thack! Tchack!
46 fucking coups.
Non, papa. Non, papa!
Pis si ta vie était tombé en ruine après ta séparation (hey oui pauvre con, elle a couché avec un autre homme pendant que vous partagiez le même lit - welcome to the nineties, sucker), si tu broyais du noir, tu aurais pu très très très bien t'enlever la vie comme un grand sans déranger personne. Le soir du drame, tu as bu du fucking lave-glace et as parlé avec ta mère, avant de réaliser que ce liquide était en train de te tuer. Pourquoi ne pas demander à ta mère de venir à la maison, car tu avais une urgence à l'hôpital ou encore demande à une voizine de venir surveiller ta progéniture qui dormait paisiblement by the way.
Tu aurais pu aller t'enfermer dans ton char et boire du liquide bleu jusqu'à ce que la cervelle te chie par le nez. On tu aurais pu prendre le couteau et te le rentrer toi-même dans le ventre et nous foutre la fucking paix pauvre loser! Ou tu aurais pu demander à Satan de te sodomiser pour t'en donner un avant-goût en prizon
Tu ne voulais pas que tes enfants te retrouve mort, donc tu as décidé de les amener avec toi : tu aurais prendre un one-way ticket vers le ciel (ou plutôt l'Enfer dans ton cas) et laisser ses pauvres enfants tranquilles...
46 coups.
J'accuse Turcotte de s'être enlevé la vie avec le grand couteau dans le Ball Room...
Good Riddance!
Good Riddance!
46 fucking coups.
Au fait, est-ce que c'était 23 pour Olivier et 23 pour Anne-Sophie ou bedon tu y as mis un peu de fantaisie et tu as opté pour 26/20 ou encore 20/26...
Tchack! Thack! Tchack!
Non, papa. Non, papa!
Si le système judiciaire a des couilles, tu finiras ta vie en dedans et chaque jour de ta misérable existence, ses mots résonneront dans ta tête d'enculé :
Tchack! Thack! Tchack!
Non, papa. Non, papa!
Imbécile heureux.
Enculé.
Monstre.
Déchet.
Ordure.
Faible.
Coward.
Dead Beat Dad.
Enculé.
Monstre.
Déchet.
Ordure.
Faible.
Coward.
Dead Beat Dad.
Koku.
Assassin.
Tueur d'enfants.
Assassin.
Tueur d'enfants.
Père ignoble.
Coquerelle.
Détritus.
Étron.
Et en revoyant aussi dans les yeux de tes propres enfants des signes de désespoir sans borne, des questions qui n'ont que de réponses dans les couloirs des plus obskurs de la folie humaine...
BANG!
BANG!
Détritus.
Étron.
Et en revoyant aussi dans les yeux de tes propres enfants des signes de désespoir sans borne, des questions qui n'ont que de réponses dans les couloirs des plus obskurs de la folie humaine...
BANG!
BANG!
BANG!
-30-
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Muzik pairing :
Too Drunk To Fuck : Dead Kennedys
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