PRIZON DE MOTS - l'amorce...
Il se peut que les habitués de mon labo lizent ce karnet avec un point d'interrogation estampié dans le front.
C'est bien possible.
C'est vrai que j'avais laissé entendre dans un post passé que je travaillais (très fort) sur un projet de roman intitulé CHAOS. Ce livre est encore bien en vie dans mon esprit, mais j'ai réalisé qu'avant de me lancer dans son ékriture, qui sera tout un défi, il serait plus sage et prudent d'avoir un bon exercice de pratique, de réchauffement, que j'ai nommé Prizon de mots (un autre roman). Tout aussi flyé et étrange, je trouve que c'est plus logique comme cela. Et de toute façon, c'est qui l'écrivain? Vous ou moi?
Sans plus tarder, voici l'amorce de ce roman (qui n'est pas CHAOS).
Les étoiles sont magnifiques dans le
ciel éclairé de ce mois de mai.
On entend encore quelques enfants
qui rouspètent à entrer se coucher, inondant chemin faisant les ruelles de
leurs cris stridents, sous le ton réprobateur de leurs parents consternés, épuisés.
Ici et là, les canidés hurlent
à la lune comme des loups sauvages. Les pneus crissent sur la chaussée
détrempée. Un couple, pour le moins courageux, mouillé jusqu’aux os, se promène
main dans la main sous le ciel orageux.
Plus que quelques heures avant de
tourner définitivement la page sur une autre journée…
Le rideau nocturne qui
s’apprête à tomber sur Purla est-il synonyme de délivrance ou encore
d’étouffement?
Karnet 191/BOT 2015.1
-30-
Muzik pairing:
Prisoner of Love - Tin Machine
Prisoner of Love - Tin Machine
Labels: BOT 2015.1, Cité des Écrivains, Planète Purla
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