Chambre numéro huit

Long couloir sombre.

Plusieurs portes de chaque côté.

Dans chacune d'elles, des kris.

De terreur.

D'agonie.

Pires que les lamentations des damnés...

On avait assigné à l'homme un numéro de chambre.

La chambre numéro huit.

Vêtu d'un kostume imperméable noir, d'une kagoule en cuir et de gants de plastik : il fait son entrée dans le lieu de torture...

Une femme assize par terre.

Nue.

Elle sait que sa vie est en danger.

Elle ne sait pas encore de quelle façon elle quittera ce monde et dans quel état...

Elle a accepté son sort.

Elle lève la tête.

Ses yeux sont plus noirs que les ténèbres...

Le premier coup de poing lui fait presque tourner la tête en entier. Le craquement de son cou est horrible.

Les kris de la chambre numéro huit rejoignent ceux des autres chambres...

Coup de pied dans l'abdomen...

Souffle koupé...

Une table au fond de la chambre...

Des instruments...

Du métal...

Une drill élektrike...

Un marteau...

Des chaînes...

Des klous rouillés...

Un bâton de baseball...

Un dildo rekouverts de pointes tranchantes...

Etc...

L'homme s'approche...

Le moteur de la chainsaw ronronne...

Premier bras koupé...longues traces de sang sur les murs...

La chair éklate en morceaux...

Deux yeux crevés : la drill est d'une précizion remarkable...Beau modèle!

Plusieurs coups de marteau sur la tête : jus de cervelle sur l'habit imperméable du monstre...Sa nouvelle cravate achetée chez Zilly est épargnée...Dieu merci!

Le joueur fou s'approche du monticule, s'élance : deux genoux brizés sous l'impact du bat de baseball...Court-circuit corporel...

La femme ne bouge plus...Elle respire à peine...

Son corps mutilé, pulvérisé, éclaté...

La boucherie se poursuit...dans des endroits plus intimes...Convulsions...

Le coeur arrête...Exit l'âme...

Le nirvana de l'excitation...

L'homme baisse son pantalon et s'approche de sa viktime...

Il se masturbe violemment et à la vue de cette masse humaine en décrépitude, il sent un puisssant orgasme se pointer...

Il enligne son membre gonflé à bloc en plein spasme en direction de ce qui reste du visage de sa viktime et lui déverse le fruit de sa démence dessus...

Le sperme se mélange au sang, aux chairs pendantes et à l'amas de pus qui s'ékoule de la femelle en purée...

On cogne à la porte : son temps est écoulé...

Game over!

ab

-30-

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